Tout ça pour ça ? Après des jours d’attente, la nouvelle composition du gouvernement a fini par être dévoilée. 20 ministres et secrétaires d’Etat nommés. Le gouvernement de Gabriel Attal est désormais légèrement resserré, avec 35 ministres, contre 40 sous Élisabeth Borne.
Malgré le coup de gueule de François Bayrou qui a affirmé mercredi soir avoir « désaccord profond sur la politique » sur la politique menée par l’exécutif, le Modem conserve 4 ministres. Outre, Marc Fresneau à l’Agriculture, Mme Sarah el Haïry, devient ministre déléguée chargée de l’Enfance, de la Jeunesse et des Familles, Jean-Noël Barrot, ancien ministre chargé du Numérique devient ministre délégué à l’Europe et la députée Modem, Marina Ferrari, arrive en tant que secrétaire d’Etat chargée du Numérique.
Le député Horizons Frédéric Valletoux est nommé ministre délégué à la Santé. Et le député Renaissance, Guillaume Kasbarian, est lui chargé du Logement. Elu en 2017, sa proposition de loi « anti-squat », adoptée mi-juin par le Parlement, lui a valu une première exposition médiatique. Et aussi un feu nourri de critiques venant de la gauche et des associations dénonçant une « criminalisation de tous les mal-logés ».
Députée et déléguée générale adjointe de La République en marche, Marie Guévenoux devient ministre déléguée chargée des Outre-mer. Ancien maire de Dunkerque, Patrice Vergriete, passe du Logement au Transports. La députée Renaissance, Patricia Mirallès est nommé secrétaire d’État chargée des Anciens Combattants et de la Mémoire.
Ancien ministre des Relations avec le Parlement et de la Culture, Franck Riester redevient minsitre chargé du Commerce extérieur, de l’Attractivité, de la Francophonie et des Français de l’étranger. Agnès Pannier Runacher reste aussi au gouvernement auprès du ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire. Roland Lescure, Olivia Grégoire et Thomas Cazenave, conservent leurs postes auprès de Bruno Lemaire, respectivement ministre chargé de l’Industrie et de l’Energie, ministre chargée des Entreprises, du Tourisme et de la Consommation et ministre chargé des Comptes publics.
Sabrina Agresti-Roubache conserve le portefeuille de la ville et de la citoyenneté, mais est promue ministre déléguée. Hervé Berville conserve le secrétariat d’Etat à la Mer.
Point fort de ce remaniement, le départ de la rue de Grenelle d’Amélie Oudéa-Castéra après un mois en poste et des déclarations polémiques. Elle est remplacée par l’Ancienne garde des Sceaux, Nicole Belloubet. Amélie Oudéa-Castéra conserve, toutefois, le portefeuille des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques. Stanislas Guérini, délégué général de la République en marche arrive enfin au gouvernement en tant que ministre de la Transformation et de la Fonction publiques.
A noté qu’aucun sénateur n’intègre le nouveau gouvernement.