Des négociations entre le PS et Place publique ( le parti de Raphaël Gluksmann) sont encore en cours. Cependant, Olivier Faure l’affirme : « Nous savons très bien que nous allons conclure un accord. Nous n’avons jamais cessé de le travailler ensemble depuis 5 ans et c’est une forme d’évidence »
Une liste complète sera soumise au vote des militants socialistes le 10 février, a annoncé Olivier Faure. Il assume un “choix d’ouverture” pour “faire basculer l’Europe […] vers le socialisme écologique” et contrer la “montée inexorable de l’extrême-droite”.
L’agroécologie au centre des politiques européennes
Lors de ses vœux, le premier secrétaire du PS a fustigé “l’Europe du libéralisme” et a dénoncé une politique du “tout marché», à l’origine de l’exaspération des agriculteurs selon lui. S’il admet que les normes agricoles gagneraient à être simplifiées, il a néanmoins réaffirmé le rôle central de l’agroécologie dans les politiques européennes : “Faire du Green Deal le coupable, c’est éviter de traiter le problème à la racine”.
Le vrai danger selon lui : la “toute puissance” des grands groupes et de la grande distribution dans les négociations des prix des produits agricoles. Il pointe également “l’hypocrisie” des accords de libre-échange, qui permettent d’importer des produits qui ne respectent pas les normes françaises. Face à cela, le PS défend une “PAC régulatrice” et se dit favorable à la mise en place “d’écluses” aux frontières européenne pour mieux contrôler l’importation.
Hausse de la TVA sur l’alimentation, interdiction des ventes de produits agricoles sur les marchés à terme, réforme de la PAC, plafonnement des prix du logement : Olivier Faure a exposé une série de mesures visant à “préserver une agriculture viable économiquement”, mais aussi “respectueuse de l’environnement”.