Alors que les députés PS soutiennent l’abrogation de la réforme des retraites portée par La France insoumise, qui efface également le mécanisme mis en place par l’ancienne ministre de la Santé Marisol Touraine sous François Hollande, le sénateur Bernard Jomier (Place publique), appelle les parlementaires de gauche à ne pas aller trop loin face aux enjeux démographiques.
Primaire PS: Hidalgo apportera son parrainage à Peillon
Par Public Sénat
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La maire PS de Paris Anne Hidalgo a annoncé lundi qu'elle apporterait son parrainage à Vincent Peillon, qui a annoncé dimanche sa candidature à la primaire du PS, suivie d'un proche de François Hollande, Sébastien Denaja, et de la députée Karine Berger.
"Je vais donner mon parrainage à Vincent Peillon", a indiqué la maire de Paris lors d'une rencontre avec la presse en marge du Conseil de Paris.
"J'ai toujours été une sociale-démocrate assumée et affirmée. J'ajoute l'écologie à ce qu'est la base de la social-démocratie", a souligné la maire de Paris, indiquant que la démarche de Vincent Peillon est "sociale-démocrate assumée. Je m'inscris là-dedans".
Mme Hidalgo a par ailleurs "écouté avec beaucoup d'attention ce que dit Benoît Hamon (également candidat) notamment sur la question de la transition énergétique (...) Je me retrouve dans son propos notamment sur ce sujet-là, mais je ne suis pas de la gauche du parti", a-t-elle ajouté.
En évoquant sa lutte contre la pollution ou la mixité sociale, la maire de Paris a par ailleurs indiqué qu'elle allait "avec d'autres, écrire, rendre public et adresser à tous les candidats ce qui fonde mes convictions et la façon dont j'aimerais les voir porter dans cette élection".
"Il y a besoin d'avoir une parole sociale-démocrate, radicalement sociale-démocrate et écologique pour cette élection présidentielle", a-t-elle insisté en ajoutant: "Je ne m'engagerai pas plus que ça."
"Vincent Peillon est la gauche que j'aime. La gauche que l'on aime, même! C'est une gauche fidèle et fière de ses valeurs. C'est la gauche d'une éthique politique, la gauche qui pense que la République démocratique, sociale et laïque est ce qui doit rassembler toutes les gauches", déclare de son côté lundi M. Denaja dans un entretien au Figaro.
Expliquant avoir discuté avec l'ex-ministre de l'Education quelques jours après le renoncement de François Hollande à briguer un nouveau mandat, ce député de l'Hérault assure avoir alors "mesuré à quel point l'homme, même s'il s'est éloigné des feux des projecteurs pendant deux ans, n'avait jamais cessé de travailler et bâtir pour la suite".
De son côté, la députée des Hautes-Alpes Karine Berger a annoncé dans un communiqué qu'elle apporterait son parrainage à Vincent Peillon, dont "les engagements et les convictions personnelles sont en phase avec ce point d'équilibre au sein de la gauche sociale-démocrate". Première signataire du courant socialiste La Fabrique (motion D, 10% au Congrès de Poitiers), elle a défendu une candidature "autour des valeurs de la gauche sur les questions sociales, économiques, républicaines, laïques et européennes".
Elle a assuré qu'un "très grand nombre de responsables nationaux" de la Fabrique partageaient son analyse, contredite par le député du Cher Yann Galut qui a rappelé sur Twitter qu'une "majorité des élus du conseil national de la Fabrique" soutenait la candidature d'Arnaud Montebourg.
L'ancien ministre de l'Economie a également engrangé deux nouveaux soutiens venus directement de la campagne de la sénatrice de Paris Marie-Noëlle Lienemann qui s'est désistée vendredi: le député européen Emmanuel Maurel et le conseiller départemental de l'Essonne Jérôme Guedj.
Dans un communiqué commun, ils ont affirmé que "le meilleur moyen de demeurer fidèles à nos convictions et à notre engagement est d'apporter notre soutien à Arnaud Montebourg, avec qui les convergences les plus grandes existent".