Primaire de la gauche: El Khomri et Le Roux soutiennent Valls

Primaire de la gauche: El Khomri et Le Roux soutiennent Valls

La ministre du Travail Myriam El Khomri et le ministre de l'Intérieur Bruno Le Roux ont apporté mercredi leur soutien à la...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

La ministre du Travail Myriam El Khomri et le ministre de l'Intérieur Bruno Le Roux ont apporté mercredi leur soutien à la candidature de Manuel Valls pour la primaire de la gauche, évoquant respectivement sa "dimension d'homme d'Etat" et son "autorité".

"A titre personnel je soutiens Manuel Valls (...) Dans les moments difficiles, j'ai pu éprouver à la fois la réalité de son engagement et sa loyauté", a déclaré Mme El Khomri, interrogée sur Europe 1.

"Il a la dimension d'homme d'Etat pour faire gagner notre famille politique", a-t-elle poursuivi.

Mme El Khomri a invité l'ancien Premier ministre "à enrichir son projet présidentiel de toutes les contributions diverses".

"Le fait qu'il mette au coeur de son engagement et de son projet présidentiel, les quartiers populaires est pour moi quelque chose d'extrêmement important", a-t-elle souligné.

Interrogée sur la candidature de l'ancien ministre de l'Education nationale, Vincent Peillon, Mme El Khomri "n'ose imaginer que ce soit une candidature contre", relevant qu'il s'était absenté pendant "deux ans du débat démocratique interne".

De son côté le ministre de l'Intérieur Bruno Le Roux, interrogé sur RTL à propos de cette primaire, a rappelé que "ce n'est plus de" sa responsabilité de s'exprimer sur le sujet.

"Avant d'être ministre j'avais dit mon amitié et mon soutien à Manuel Valls", a cependant rappelé l'ancien chef de file des députés socialistes.

Interrogé sur les qualités de l'ancien Premier ministre, Bruno Le Roux a égrené sa "force dans l'action, une analyse dans l'action, une autorité naturelle". "Je le considère comme un candidat qui veut affronter l'avenir, les défis".

Est-il autoritaire? "Il n'y a pas de profil autoritaire, il ne faut jamais confondre la volonté avec l'autoritarisme", a estimé M. Le Roux.

Dans la même thématique

Primaire de la gauche: El Khomri et Le Roux soutiennent Valls
3min

Politique

Retraites : « Il y a de la démagogie chez ceux qui expliquent que l’on peut aussi revenir sur la réforme Touraine », alerte Bernard Jomier

Alors que les députés PS soutiennent l’abrogation de la réforme des retraites portée par La France insoumise, qui efface également le mécanisme mis en place par l’ancienne ministre de la Santé Marisol Touraine sous François Hollande, le sénateur Bernard Jomier (Place publique), appelle les parlementaires de gauche à ne pas aller trop loin face aux enjeux démographiques.

Le

Paris: Weekly session of questions to the government at the french senate
6min

Politique

Budget : les sénateurs écologistes accusent la majorité du Sénat de « lâcher les collectivités »

Alors que la majorité sénatoriale veut réduire l’effort demandé aux collectivités de 5 à 2 milliards d’euros dans le budget, c’est encore trop, aux yeux du groupe écologiste du Sénat. « Il y a un changement de pied de la majorité sénatoriale », pointe le sénateur Thomas Dossus. Avec le groupe PS et communiste, ils vont présenter onze amendements identiques « pour faire front commun ».

Le

Primaire de la gauche: El Khomri et Le Roux soutiennent Valls
2min

Politique

Retrait de la plainte de Noël Le Graët : « une décision sage et prudente » réagit Amelie Oudéa-Castera

A quelques jours de l’audience qui devait avoir devant la cour de justice de le République, Noël Le Graët, par la voix de son avocat a annoncé retirer sa plainte pour diffamation contre l’ancienne ministre des Sports. Invitée dans l’émission Sport etc, Amélie Oudéa-Castéra réagit en exclusivité à cette annonce au micro d’Anne-Laure Bonnet.

Le

G7 summit in Borgo Egnazia
6min

Politique

Nomination des commissaires européens : « On constate qu’Ursula von der Leyen ne peut pas se passer du soutien de Giorgia Meloni », note un spécialiste des partis européens 

La Commission européenne devrait pouvoir entrer en fonction dès le 1er décembre après l’accord entre les trois principaux partis européens sur le collège des commissaires. Un accord qui illustre la place centrale de la droite européenne, prête à s’allier avec l’extrême droite.

Le