Présidentielle 2027 : Olivier Marleix veut une désignation du candidat LR en 2024 au plus tard

Présidentielle 2027 : Olivier Marleix veut une désignation du candidat LR en 2024 au plus tard

Le président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale souhaite que son parti soit en ordre de bataille « rapidement ». Il souhaite l’émergence d’un candidat avant même les élections européennes de mai 2024.
Guillaume Jacquot

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Une élection en chasse une autre. À peine la bataille pour la présidence des Républicains achevée, avec la victoire d’Éric Ciotti ce dimanche face à Bruno Retailleau, que déjà l’un des cadres du mouvement songe à l’élection reine de la Ve République : la présidentielle. Invité ce 12 décembre d’Audition Publique, sur Public Sénat et LCP-Assemblée nationale, en partenariat avec Le Figaro Live, Olivier Marleix se dit « totalement » en phase avec Éric Ciotti sur la nécessité que les adhérents se prononcent « rapidement » sur un candidat à l’élection présidentielle de 2027.

Le président du groupe LR à l’Assemblée nationale veut un champion « trois ans à l’avance », avant les européennes qui se dérouleront en mai 2024. « Désigner notre candidat à l’élection présidentielle, c’est une nécessité dans la Ve République d’avoir un candidat identifié », insiste le député d’Eure-et-Loir. Il rappelle que Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy ont « eu le temps de se préparer » à leur époque, ce qui n’a pas été le cas de Valérie Pécresse. « Cinq mois avant, ce n’est pas possible », admet-il.

« Si Éric Ciotti propose Laurent Wauquiez comme candidat, à titre personnel, j’en serai ravi »

Laurent Wauquiez sera-t-il cette incarnation ? Éric Ciotti n’a jamais caché son souhait d’imposer le président de la région Rhône-Alpes Auvergne comme candidat à l’élection suprême. « Il faut rapidement de la clarté. Si Éric Ciotti propose Laurent Wauquiez comme candidat, à titre personnel, j’en serai ravi », valide Olivier Marleix.

Pour le député, le mauvais score de la liste conduite par François-Xavier Bellamy (8,48 %) aux européennes de 2019 n’est pas disqualifiant pour Laurent Wauquiez, qui tirait les rênes du parti à l’époque. C’est pourtant cet échec retentissant qui a poussé l’ancien ministre à quitter la présidence du parti, et à le remettre entre les mains de Christian Jacob. « Il n’a pas échoué sur son nom dans une présidentielle », défend Olivier Marleix.

Quant à son mandat de président de région, il ne sera pas non plus un handicap, veut croire le député. « La singularité du choix de Laurent Wauquiez, c’est de ne pas être englué dans un parti, et d’exister comme homme d’action à la tête de la région ». Et c'est « sans doute la meilleure préparation face à un gouvernement hors-sol », ajoute-t-il.

À lire aussi » Éric Ciotti, nouveau président de LR, promet « une droite de l’ordre, du travail, de l’autorité, de l’identité »

Dans la même thématique

France Politics
11min

Politique

Budget, assurance chômage, Nouvelle-Calédonie… Les dossiers chauds qui attendent Michel Barnier

Après deux mois de flottement, de nombreux dossiers se sont accumulés sur le bureau du Premier ministre. Tout juste nommé, Michel Barnier va devoir relancer plusieurs réformes, mises à l’arrêt avec la dissolution. Néanmoins, la constitution d’un budget reste le premier saut d’obstacles pour le nouveau chef de gouvernement et sa future équipe ministérielle.

Le

NATO Summit
6min

Politique

« Depuis les élections législatives, l’autorité d’Emmanuel Macron s’est affaiblie en Europe et sur la scène internationale »

Ce vendredi, Emmanuel Macron rencontre Olaf Scholz sur les bords du lac Léman, à Évian-les-Bains. Le chef de l’Etat et le chef du gouvernement allemand participent à la nouvelle édition des rencontres franco-allemandes, un rendez-vous devenu incontournable dans les relations entre les deux pays. Alors que les deux hommes sont affaiblis sur la scène intérieure à la suite de revers électoraux, la professeure d'histoire et de civilisation allemande à Sorbonne Université, Hélène Miard-Delacroix, dresse un état des lieux des relations entre Paris et Berlin.

Le

France Politics
5min

Politique

« Ce n’est pas un amateur de punchlines », Michel Barnier raconté par ses soutiens au Sénat

Le nouveau Premier ministre au CV long comme le bras a été le troisième homme de la dernière primaire interne à LR. A cette époque, peu de sénateurs croyaient en ses chances de victoire. Ses soutiens de l’époque expliquent pourquoi ils avaient fait de lui leur favori. Ils décrivent un homme taillé pour exercer le pouvoir, beaucoup moins pour le conquérir.

Le