Pour Mélenchon, Hollande est « un pauvre type »

Pour Mélenchon, Hollande est « un pauvre type »

L'ancien président François Hollande est "un pauvre type" et "la plus éminente médiocrité du PS des années 2000", estime Jean-Luc...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

L'ancien président François Hollande est "un pauvre type" et "la plus éminente médiocrité du PS des années 2000", estime Jean-Luc Mélenchon, qui a côtoyé l'ex-chef de l’État au sein du Parti socialiste avant de le combattre depuis 2008.

"Il n'y a rien à en dire! Il n'a jamais rien fait. Il était à l'ENA, même pas bien classé. Il est sorti de là, est passé d'un poste à l'autre, fondu dans la grisaille", décrit le leader de La France insoumise dans un entretien-fleuve au magazine Society paru jeudi.

"Mais il est marrant, toujours la blagounette aux lèvres", observe M. Mélenchon, candidat aux législatives à Marseille.

Les différents dirigeants socialistes avaient vécu son arrivée à la tête du PS en 1997 comme une non-événement car, pour Lionel Jospin, M. Hollande "tiendrait la boutique sans histoire le temps qu'il gagne la présidentielle" de 2002, selon M. Mélenchon.

"Il était l'ami de tous les bureaucrates du PS" qui, "à la fin, ont pris le pouvoir au parti". "Ils se ressemblaient tous, la même allure, mi-chair, mi-poisson, tu ne savais jamais ce qu'ils voulaient à part rester en place."

L'ex-candidat à la présidentielle se montre également très sévère avec l'aile gauche actuelle du PS. "Ils crient à l'unité pour organiser la division", estime-t-il à l'adresse notamment de Benoît Hamon, avec lequel il n'a trouvé d'accord ni pour la présidentielle ni pour les législatives.

Dans la même thématique

Vinci Autoroutes augmentation du prix des peages
3min

Politique

Profits des sociétés d'autoroutes : “Le sénat avait vu juste”

Les chiffres d’affaires des quatres principales sociétés d'autoroutes s'envolent et donnent raison aux prévisions de la commission d'enquête du Sénat de 2020.  Presque vingt ans après la privatisation des autoroutes françaises, les actionnaires encaissent des surprofits colossaux. Dans un contexte d'économies drastiques, des sommes pareilles font tâche. 

Le

PARIS,  Retirement protest demanding the payment of pension benefits
5min

Politique

Abattement fiscal des retraités : les sénateurs peu favorables à sa suppression

5 milliards d’euros. C’est la somme que le gouvernement espère économiser s’il venait à supprimer l'abattement fiscal sur les retraités. Il y a quelques jours, la ministre des Comptes publics a évoqué cette piste pour participer à l’effort de 40 milliards d’euros, estimé nécessaire pour réduire la dette.

Le