Depuis l’Inde, Emmanuel Macron a dit que le rythme des réformes ne faiblirait pas. Ce qui n’est pas du goût du président du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner : « La France n’est pas une start-up. Il faut la respecter, y compris dans ses institutions. Et aujourd’hui, on a l’impression que le Président, avec le Premier ministre, veulent aller, vite, très vite. Peut-être même trop vite (…) Il y a parfois beaucoup d’annonces et le risque, c’est que finalement il y ait une sorte de confusion dans l’esprit des Français. Le rouleau compresseur (…) est une chose, le respect de la réforme constructive et en profondeur, dans notre pays, c’est autre chose ».
Et d’ajouter : « L’opposition, dans un pays comme le nôtre, mérite d’être entendue, d’être écoutée. Si on veut faire une sorte de feu d’artifice de réformes pour éviter que l’opposition ne s’organise, et bien c’est une erreur ».
De son côté, Catherine Procaccia, sénatrice (LR) du Val-de-Marne, n’est pas plus tendre : « Ce que fait Emmanuel Macron (…), c’est de la publicité ; quand ce n’est pas du matraquage publicitaire. Il annonce plein de choses. L’important ce n’est pas de les annoncer, c’est de les faire. »
Catherine Procaccia (LR) : « Ce que fait Emmanuel Macron (…), c’est de la publicité ; quand ce n’est pas du matraquage publicitaire.»