A quelques jours de l’audience qui devait avoir devant la cour de justice de le République, Noël Le Graët, par la voix de son avocat a annoncé retirer sa plainte pour diffamation contre l’ancienne ministre des Sports. Invitée dans l’émission Sport etc, Amélie Oudéa-Castéra réagit en exclusivité à cette annonce au micro d’Anne-Laure Bonnet.
Patrick Kanner : « Le PS prépare son plan de relance »
Par François Vignal
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Tout le monde son plan de relance. Emmanuel Macron prépare activement un discours attendu, où il dessinera « l’après », ou plutôt la fin de son quinquennat. Le chef de l’État multiplie les consultations, dont les présidents des assemblées (voir notre article sur le sujet). Mais il ne reçoit pas les présidents des groupes politiques, ce que lui reproche Patrick Kanner, patron des sénateurs socialistes.
« Un gros travail »
Si le Président de la République change d’avis, le président du groupe PS pourra toujours lui apporter les solutions que prépare le Parti socialiste. « Nous allons présenter, en lien avec le PS et les deux groupes, un travail sur le rebond économique, social et écologique. Un gros travail a été fait. Il est coordonné par Boris Vallaud (porte-parole du PS, ndlr) », confie Patrick Kanner à publicsenat.fr.
« Le PS va aussi produire son plan de relance dans les jours à venir, avec la dimension sociale-démocrate qui est la nôtre » se réjouit l’ancien ministre de François Hollande. Une dimension à laquelle il tient. Il faudra ainsi s’attendre à « un équilibre entre l’économie de marché mais aussi l’intervention de l’État, aujourd’hui redécouvert par la macronie, qui n’a fait que l’affaiblir depuis le début du quinquennat » dénonce Patrick Kanner.
« C’est sur la lutte contre les inégalités que va se jouer l’élection présidentielle »
« Le PS prépare son plan de relance », et à n’en pas douter, une bonne place à la justice sociale sera faite. D’autant que selon le président du groupe PS, « la lutte contre les inégalités sociales sera réellement extrêmement clivante dans les années à venir. C’est là-dessus que va se jouer l’élection présidentielle » prédit le sénateur du Nord. Il ajoute : « On aura trois ou quatre ans pour se remettre de la crise sociale. On sera en pleine élection ».
Évidemment, les socialistes, comme la gauche en général, y voient une chance de l’histoire et rêvent d’en profiter, ou plutôt de retrouver à cette occasion les électeurs.