New Caledonia: Emmanuel Macron visit

 Nouvelle Calédonie : Emmanuel Macron ne veut pas que la réforme passe « en force » et se donne « quelques semaines » pour négocier

Depuis Nouméa, le chef de l’Etat a pris la parole ce jeudi. Emmanuel Macron souhaite « l’arrêt des hostilités », « la fin de l’Etat d’urgence » et « la reprise du dialogue en vue d’un accord global »
Caroline Deschamps

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Dans le contexte des violences meurtrières qui secouent la Nouvelle-Calédonie depuis le 13 mai, Emmanuel Macron ne souhaite pas que la réforme du corps électoral passe « en force » et annonce se donner « quelques semaines afin de permettre l’apaisement et la reprise du dialogue en vue d’un accord global », qui « sera soumis au vote des Calédoniens ».

Dans un souci d’apaisement, « le dialogue politique doit reprendre immédiatement » avec la mise en place sur l’archipel d’une « mission de médiation et de travail » affirme Emmanuel Macron. Le chef de l’Etat donne rendez-vous pour un point d’étape dans un mois.

Avant cela, Emmanuel Macron demande à l’ensemble des forces politiques calédoniennes qu’elles « appellent au calme et à la levée des barrages dans les heurs qui viennent pour lever l’Etat d’urgence ».

Face aux « dommages colossaux », le chef de l’Etat a par ailleurs promis une « aide d’urgence et un fonds de solidarité ». Il appelle de ses vœux à « une gouvernance de la reconstruction publique » et à la mise en place « d’une stratégie économique sur l’avenir du nickel » et sur les enjeux de diversification.

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