Alors que les députés PS soutiennent l’abrogation de la réforme des retraites portée par La France insoumise, qui efface également le mécanisme mis en place par l’ancienne ministre de la Santé Marisol Touraine sous François Hollande, le sénateur Bernard Jomier (Place publique), appelle les parlementaires de gauche à ne pas aller trop loin face aux enjeux démographiques.
Mme Le Pen: Fillon veut “privatiser la Sécu” pour favoriser un proche
Par Public Sénat
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Marine Le Pen, candidate Front national à la présidentielle, a accusé dimanche François Fillon de vouloir "privatiser" la Sécurité sociale pour offrir "un nouveau marché" à "son ami" Henri de Castries, ex-PDG d'Axa.
"Soit nous sommes dans un système de solidarité nationale, soit comme M. Fillon veut le faire, on privatise totalement la santé. C'est clair. Je ne suis pas très étonnée de ces propositions. Manifestement il veut prendre comme Premier ministre M. de Castries qui est le patron d'Axa, on ne s'étonnera pas qu'il veuille privatiser évidemment la Sécurité sociale, hein, si vous voyez ce que je veux dire", a accusé Marine Le Pen lors du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro.
M. de Castries n'est plus PDG d'Axa depuis le 1er septembre, il a été remplacé par Thomas Buberl.
"Ça pose le problème de fond", a poursuivi Marine Le Pen. "Ces gens-là, ils défendent des intérêts catégoriels ? Des intérêts particuliers ? Ils cherchent à ce que leurs amis peut-être aient un nouveau débouché, un nouveau marché ? Moi, ce n'est pas ce que je défends, je défends l'intérêt général des Français, l'intérêt national, l'intérêt supérieur", a-t-elle soutenu.
Mme Le Pen a dit par ailleurs ne voir "aucune différence" entre les propositions de François Fillon et d'Emmanuel Macron, qui a tenu un grand meeting samedi à Paris. "Ah si ! Une différence majeure ! L'un est pour augmenter la CSG, l'autre la TVA. Si c'est ça la différence, c'est dérisoire", a-t-elle raillé.
"Sur tous les sujets de fond, ils sont parfaitement d'accord. Ils s'inscrivent dans l'UE, la soumission aux traités, la politique d'austérité, ils refusent les frontières nationales, le patriotisme économique, la moindre forme de protectionnisme, ils veulent gagner de la compétitivité en effondrant les salaires, ils sont tous les deux pour la suppression de la durée légale du travail (...), pour la destruction d'un système de protection sociale auquel les Français sont extrêmement attachés", a accusé l'eurodéputée.
Pour Mme Le Pen, le livre de François Fillon "Vaincre le totalitarisme islamique" (Ed. Albin Michel) est "totalement vide, je dirais même indigent" dans ses mesures.
Au sujet du candidat des Républicains, discret depuis une semaine, celle qui a passé une année 2016 très en retrait a demandé : "Il a disparu, il est où François Fillon ? Il a eu une émotion ? Il est cloué au sol ? Ça l'a congelé manifestement ? On sait plus où il est. Ça démarre déjà relativement mal", a-t-elle lancé.