A quelques jours de l’audience qui devait avoir devant la cour de justice de le République, Noël Le Graët, par la voix de son avocat a annoncé retirer sa plainte pour diffamation contre l’ancienne ministre des Sports. Invitée dans l’émission Sport etc, Amélie Oudéa-Castéra réagit en exclusivité à cette annonce au micro d’Anne-Laure Bonnet.
« Meloni sera plutôt du côté d’Orban », estime l’eurodéputé Sandro Gozzi
Par Public Sénat
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« Dieu, famille, patrie ». Toute la campagne cela aura été le slogan scandé par Giorgia Meloni, leader du parti Fratelli d’Italia. Celle qui s’apprête à prendre la tête d’un gouvernement de coalition d’extrême droite n’a jamais caché ses positions conservatrices, en s’opposant notamment à l’avortement et aux droits LGBT.
« Il y aura des conflits entre l’Italie et l’UE »
Après la Pologne, après la Hongrie, après la Suède, voici donc un gouvernement de plus en Europe susceptible de menacer des droits fondamentaux. « Il y aura des conflits entre l’Italie et d’autres pays et l’Union européenne sur les valeurs », affirme l’eurodéputé Renew et secrétaire général du parti démocrate européen Sandro Gozi. « Je suis très inquiet. Parce que je l’ai vue à l’œuvre. Giorgia Meloni gouverne déjà dans une région de l’Italie centrale. Et dans cette région, il y a des gros problèmes pour les soins pour la fin de vie. »
« Moi, je dis, laïcité, Europe et droits civils ! »
Giorgia Meloni revendique une politique fortement nataliste, dans un pays où mettre un terme à une grossesse relève déjà du parcours de la combattante. « Le droit à l’avortement en Italie, c’est la compétence des régions. Dans la région dirigée par Les Frères d’Italie, il y a déjà des gros problèmes sur le droit à l’avortement », tient à rappeler Sandro Gozi. « Il y en a aussi sur l’état de droit au niveau européen. Meloni sera plutôt du côté d’Orban, plutôt du côté de la Pologne, et je suis convaincu qu’il y aura une question très délicate avec un leader qui parle de Dieu, Patrie, Famille. Moi je dis, laïcité, Europe et droits civils ! ».
« Pas de révolution concernant les droits civils »
Pour Paolo Borchia, eurodéputé italien membre de la coalition autour de Giorgia Meloni : « Il n’y aura pas de révolution concernant les droits civils. Je lis les journaux, je regarde la TV et parfois, j’ai l’impression qu’il y a une atmosphère un peu bizarre… J’attends la formation du nouveau gouvernement, on les laisse travailler et on ira juger les résultats et les conséquences. » La France de son côté promet d’être attentive au respect des droits humains en Italie, a prévenu la première ministre Élisabeth Borne.
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