La composition du gouvernement de Michel Barnier se fait attendre et la question d’une éventuelle hausse d’impôt, comme le casting, cristallisent les tensions. Le premier ministre a annulé au dernier moment une rencontre avec Gabriel Attal. Au sein de Renaissance, on met en garde Michel Barnier sur la tentation d’une politique trop éloignée du bloc central.
Matignon : Michel Barnier (LR) nommé Premier ministre
Par Simon Barbarit
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La fumée blanche est enfin sortie. Après la piste Bernard Cazeneuve, celle de Xavier Bertrand, c’ est finalement Michel Barnier qui vient d’être nommé Premier ministre. Un profil qui correspond à la fiche de poste. Un homme de droite qui ne détricotera pas le bilan d’Emmanuel Macron, doté de 50 ans d’expérience politique, ancien sénateur, plusieurs fois ministre, et ex négociateur du Brexit. Un homme qui surtout pourrait ne pas être soumis à une motion de censure immédiatement.
Dans un communiqué, le chef de l’Etat demande à Michel Barnier de « constituer un gouvernement de rassemblement au service du pays ». « Cette nomination intervient après un cycle inédit de consultations au cours duquel, conformément à son devoir constitutionnel, le Président s’est assuré que le Premier ministre et le gouvernement à venir réuniraient les conditions pour être les plus stables possibles et se donner les chances de rassembler le plus largement », est-il également précisé.
La passation de pouvoirs avec Gabriel Attal est prévue à 18h00.
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