Ils ont été les premiers à déclarer forfait. La veille du match de football caritatif prévu mercredi 28 septembre à l’Assemblée nationale, les élus LFI et PS ont annoncé ne pas participer à l’événement. « Nous ne pouvons pas être coéquipiers sur un terrain de foot alors que nous faisons tout pour ne pas banaliser l’extrême droite qui cherche à travers cet exercice sportif à expliquer qu’ils se sont fondus dans la masse et que désormais ils sont des parlementaires comme les autres » a expliqué Olivier Faure, premier secrétaire du PS, pour justifier ce forfait de dernière minute.
Après l’appel de la NUPES, c’est Aurore Bergé, députée Renaissance, qui a recommandé aux élus de son groupe de ne pas prendre part au match : « Je ne peux que recommander de ne pas participer à un match qui donnera lieu à une 'photo d’équipe' où on reprendra donc la formule que nous 'portons le même maillot' ».
La victimisation du RN
Un appel au boycott qui constitue « un cadeau à Marine Le Pen » selon Roselyne Bachelot. Pour l’ancienne ministre, les opposants au Rassemblent national ont offert la possibilité à Marine Le Pen et ses troupes de se poser en victimes.
Le boycott serait aussi, pour l’ancienne ministre un manque de respect pour les élus de la nation : « On victimise le Rassemblement national et on insulte les électeurs de ces 89 députés qui sont des députés légitimes. Ils ont été élus par les Français. Si on se met à contester la légitimité d’un député du Rassemblement national, on conteste la légitimité de l’ensemble des députés. » conclut-elle.
Retrouvez l’émission « Et maintenant ! » en replay sur notre site.