Malgré une avancée sur les retraites, avec un retour à la table des discussions avec les partenaires sociaux, « le compte n’y est pas » pour une bonne partie des socialistes, après le discours de politique générale de François Bayrou. Pourtant, « il y avait un accord » avec les ministres, confie le patron des sénateurs PS, Patrick Kanner. Mais le premier ministre s’est montré peu précis, voire maladroit, pour donner le change au PS.
Macron salue « la décision historique » de Ouattara de ne pas se représenter
Par Public Sénat
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Emmanuel Macron a salué jeudi la "décision historique" du président ivoirien Alassane Ouattara de ne pas se présenter pour un troisième mandat à l'élection présidentielle en octobre.
"Je salue la décision historique du président Ouattara, homme de parole et homme d'État, de ne pas se présenter à la prochaine élection présidentielle. Ce soir, la Côte d'Ivoire donne l'exemple", a réagi le président français dans un tweet.
Le chef de l'Etat ivoirien, qui entretenait depuis des mois le mystère sur son éventuelle candidature à un troisième mandat, a créé la surprise jeudi en annonçant son intention de ne pas être candidat et "de transférer le pouvoir à une jeune génération".
La Constitution ivoirienne n'autorise que deux mandats, mais M. Ouattara, 78 ans, élu en 2010, puis réélu en 2015, estimait avoir le droit de se représenter en raison du changement de Constitution en 2016, ce que contestait l'opposition.
Au cours de la visite d'Emmanuel Macron à Abidjan en décembre, la question du contexte délicat de la prochaine élection présidentielle avait été évoquée. Le président français s'était déclaré "confiant dans la volonté et la capacité du peuple ivoirien à franchir dans la paix, cette étape importante pour la démocratie ivoirienne".
Ce scrutin se déroulera dix ans après la crise post-électorale de 2010-2011, née du refus du président en place, Laurent Gbagbo, de reconnaître sa défaite électorale face à Alassane Ouattara, qui avait fait 3.000 morts.