Pour préparer son discours de politique générale, la semaine prochaine, le premier ministre rassemble ses ministres, à qui il a demandé « de faire passer deux ou trois idées ». « Il nous a dit d’éviter les effets d’annonces. Il est plutôt pour les effets de suivi », confie un ministre. Reste l’épineuse question de la cohésion gouvernementale, pour laquelle il y a encore du travail.
Législatives : « Il n’y a pas de stratégie autre que le vote en faveur des candidats de la majorité », assure Hervé Marseille
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Un Sphinx. Hervé Marseille, le président du groupe centriste au Sénat et de l’UDI n’a pas souhaité déflorer le contenu de la réunion qui s’est tenue hier en visio. Selon le Parisien, l’objet des discussions portait sur les consignes de vote en cas de duel RN-LFI ou de triangulaires. Et Emmanuel Macron aurait semblé privilégier la ligne du « ni-ni », renvoyant dos à dos, le Nouveau Front Populaire et le Rassemblement National.
« Il n’y a pas de consigne. Il n’y a pas de stratégie autre que celle qui doit prévaloir au premier tour, c’est-à-dire privilégier le vote en faveur des candidats Ensemble pour la République […] On n’a pas encore voté donc il n’y a pas encore de décision pour savoir ce qui se passera après le premier tour », s’est borné a déclaré Hervé Marseille.
Le journal Le Monde a réalisé plusieurs enquêtes insistant sur le rôle majeur du conseiller mémoire d’Emmanuel Macron, Bruno Roger-Petit, mais aussi de l’ancien sénateur LR, Pierre Charon dans le choix de cette dissolution. Proche de Pierre Charon, Hervé Marseille a mollement démenti. « C’est assez incroyable de prêter à un seul homme et même à quelqu’un d’avoir porté cette affaire. Le président de la République, comme tous les Présidents, il peut écouter un certain nombre de gens et puis il prend sa décision en responsabilité. Ce n’est pas une personnalité qui peut lui imposer ».
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