En déplacement au Salon de l’élevage à Cournon d’Auvergne (Puy-de-Dôme), Michel Barnier a annoncé une aide de 75 millions d’euros pour les éleveurs de brebis victimes de la fièvre catarrhale ovine et des prêts garantis par l’Etat pour les exploitations en difficulté. Des mesures bienvenues pour les agriculteurs qui ne calment pas pour autant leur colère.
Législatives 2024 : Stéphane Séjourné affirme « Jean-Luc Mélenchon et certains de ses alliés ne peuvent pas gouverner la France »
Par Camille Romano
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Alors que les résultats continuaient d’affluer dimanche soir, Stéphane Séjourné s’est félicité du score de la majorité présidentielle : « Contrairement à ce que certains prédisaient, le bloc central, républicain et modéré est encore là, debout ». Annoncée balayée, la coalition Ensemble obtiendrait entre 152 et 158 sièges à l’issue du second tour, notamment grâce aux nombreux désistements de candidats de gauche pour faire « barrage » au Rassemblement national.
Travailler avec « l’ensemble des partis républicains »
Un barrage contre l’extrême droite qu’a salué Stéphane Séjourné : « Des dizaines de millions de Français ont, « en conscience, souverainement, massivement, dit non à l’extrême droite. Notre peuple a été une nouvelle fois, à la hauteur de l’histoire. »
Le secrétaire général de Renaissance Stéphane Séjourné, nouvellement élu député des Hauts-de-Seine, a repoussé dimanche l’hypothèse d’un gouvernement avec à sa tête Jean-Luc Mélenchon. Alors que le leader officieux des Insoumis a appelé plus tôt dans la soirée Emmanuel Macron à confier les clés du gouvernement au Nouveau Front Populaire, le patron du parti présidentiel a repoussé fermement cette idée, en posant selon lui « les bases » d’un travail avec « l’ensemble des partis républicains ».
Des majorités de projets… sans « Jean-Luc Mélenchon et certains de ses alliés »
Enonçant tour à tour « défense des principes républicains et notamment la laïcité, ainsi que la lutte contre le racisme et l’antisémitisme » ; « construction européenne », « maintien du soutien à l’Ukraine », « lutte contre le dérèglement climatique » mais aussi « politique d’attractivité » ou « autorité de l’Etat » comme les « conditions » pour établir des « majorités de projets », Stéphane Séjourné a repoussé la possibilité d’un gouvernement mené par Jean-Luc Mélenchon ou le Nouveau Front Populaire : « Il est donc évident, au vu de ces conditions préalables, que Jean-Luc Mélenchon et un certain nombre de ses alliés, ne peuvent pas gouverner la France. »
Stéphane Séjourné a reconnu sans fard la situation inédite que va connaître l’Assemblée nationale à partir de lundi : « Aucune force politique n’a la majorité absolue », et la nécessité de s’accorder entre familles politiques pour travailler ensemble. « Nous formaliserons des conditions préalables à toutes discussions en vue d’une majorité de projet ». Des majorités de projets qui excluent d’office « Jean-Luc Mélenchon et ses alliés », mais qui s’ouvrent à « toutes les bonnes volontés ». Où commencent les bonnes volontés et où s’arrêtent les alliés de Jean-Luc Mélenchon, comprenne qui pourra…
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