La Commission européenne devrait pouvoir entrer en fonction dès le 1er décembre après l’accord entre les trois principaux partis européens sur le collège des commissaires. Un accord qui illustre la place centrale de la droite européenne, prête à s’allier avec l’extrême droite.
Législatives 2024 : RN en tête, désistements, déclarations politiques…Revivez les résultats du 1er tour
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Après l’annonce inattendue de la dissolution de l’Assemblée nationale, les Français sont de nouveau appelés aux urnes ce 30 juin pour des élections législatives anticipées. Face à la possibilité d’un changement de majorité au cours du mandat d’Emmanuel Macron, voire d’une cohabitation, la mobilisation des électeurs s’annonce déjà historique, plus de 2 millions de procurations ont été enregistrées.
Il faudra attendre le second tour, le 7 juillet, pour connaître les résultats dans les 577 circonscriptions du pays, mais les enjeux de cette première soirée électorale sont importants. Le Rassemblement national, après sa victoire historique aux européennes, sera-t-il de nouveau largement en tête de ce premier tour ? Le Nouveau Front populaire, constitué à gauche en quelques jours, créera-t-il la surprise ? Le parti présidentiel va-t-il enrayer son effondrement ?
Suivez tout au long de la soirée les résultats du scrutin et les déclarations des candidats et responsables politiques, dans notre live.
Olivier Marleix en difficulté dans l’Eure-et-Loir
Le président sortant du groupe LR à l’Assemblée nationale, aborde un second tour plus compliqué qu’en 2022. Dans la 2e circonscription d’Eure-et-Loir, il se qualifie avec 25,93 %, loin derrière le candidat RN, Olivier Dubois, et ses 38,32 %. Moins de 160 voix séparent le député sortant LR de la candidate PS Nadia Faveris (25,59 %), elle aussi qualifiée.
Manuel Bompard réélu dès le premier tour
Le coordinateur national de La France Insoumise (LFI) et député sortant Manuel Bompard a été réélu dès le premier tour dans la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône. En 2022, Manuel Bompard avait été élu au 2e tour avec 73,92% des voix face à la candidate de la majorité présidentielle.
« Aujourd’hui, nous avons déjà gagné dans une bonne vingtaine de circonscriptions des députés du Nouveau Front Populaire », a-t-il déclaré devant des milliers de personnes rassemblées place de la République à Paris
Sandrine Rousseau, Clémentine Autain et Éric Coquerel réélus
Plusieurs Insoumis se maintiennent, comme l’ancien président de la commission des Finances, le député de la première circonscription de Seine-Saint-Denis Éric Coquerel (65,28 % des voix) ou encore Clémentine Autain avec 62,65 % des voix. A Paris, Sandrine Rousseau rempile pour la 9e circonscription, élue à 52,13% des voix, tout comme Rodrigo Arenas dans la 10e circonscription, avec 50,66 % des voix.
Gabriel Attal en tête dans les Hauts-de-Seine
Selon les résultats partiels du ministère de l’Intérieur, fondés sur 92,3% des bulletins dépouillés, Gabriel Attal a récolté 43,93% des suffrages dans la 10e circonscription du département, devançant de près de huit points la candidate du Nouveau Front populaire, Cécile Soubelet, qui a en obtenu 35,64%.
Sabrina Agresti-Roubache, 3e à Marseille, se retire et ne veut « pas de voix pour le RN »
Dans la 1ère circonscription des Bouches-du-Rhône, Sabrina Agresti-Roubache n’a recueilli que 22,20% des voix. Elle arrive ainsi en troisième position. En tête, Monique Grisetti, candidate Rassemblement national, obtient un score de 44,86%, suivie de Pascaline Lécorché pour le Nouveau Front populaire qui réunit 29,01% des suffrages.
La secrétaire d’Etat chargée de la Ville et de la Citoyenneté annonce qu’elle se retire et ne veut pas de voix pour le RN
Dans le Val-de-Marne, Louis Boyard en tête
Louis Boyard (LFI) est en ballotage favorable dans la 3e circonscription du Val-de-Marne avec 42,7 % des suffrages exprimés, selon des résultats partiels, devançant largement Arnaud Barbotin (alliance RN-LR) et Loïc Signor, porte-parole de Renaissance, avec 23,77 %.
Marie Lebec largement en tête dans la 4e circonscription des Yvelines
Dans la 4e circonscription des Yvelines, Marie Lebec recueille 44,11% des voix, arrivant ainsi en première position. Céline Bourdon, candidate pour le Nouveau Front populaire est en deuxième position avec 22,60% des voix, suivie de Jean-François Mourtoux, candidat de l’union LR/RN.
La ministre déléguée chargée des relations avec le Parlement était candidate en 2017 et en 2022. Il y a 2 ans, elle avait été élue à 42,34% des voix au premier tour et 65,69% au second tour.
Charles de Courson en 2ème position dans la Marne
Charles de Courson fait partie des surprises du soir. Le député LIOT, le plus ancien en activité (première élection en 1993) est arrivé en deuxième position dans la 5e circonscription de la Marne, avec 42,67 % des voix, derrière le candidat RN Thierry Besson, qui s’est imposé avec 46,99 % des voix, presque 20 points de plus en deux ans. L’ancien centriste peut espérer récupérer une partie des 9,36 % du candidat de l’union de la gauche.
Dans le Val de Marne, Rachel Kéké largement en tête
Elue en 2022 sous la bannière LFI, Rachel Kéké est bien partie pour conserver son siège dans la 7ème circonscription du Val de Marne où elle arrive largement en tête avec 43,65% des voix, devant le candidat LR et maire de L’Haÿ-les-Roses, Vincent Jeanbrun, (34,64%). Le candidat RN, Claude Ledion obtient 18,89% des voix.
Roland Lescure en tête dans la 1ère circonscription des Français établis hors de France
Dans la 1ère circonscription des Français établis hors de France, le ministre délégué chargé de l’Industrie réunit 38,84%, suivi d’Oussama Laraichi, candidat Nouveau Front populaire qui obtient 36,12% des suffrages. Ils sont qualifiés pour le deuxième tour. Jennifer Adam, candidate du Rassemblement national est éliminée avec un score de 10,70%.
En 2022, Roland Lescure avait obtenu 35,88% des voix au premier tour et 55,63% des suffrages au deuxième tour.
Mathilde Panot (LFI) est réélue au premier tour
L’ancienne présidente du groupe insoumis à l’Assemblée nationale a annoncé sur X avoir été réélue dès le premier tour, adressant un « immense merci » aux électeurs de sa circonscription du Val-de-Marne. Comme elle, plusieurs ex-députés de la coalition de gauche ont été réélus dès le premier tour du scrutin : Sébastien Delogu (Bouches-du-Rhône), Manuel Bompart (Bouches du Rhône), Marie-Charlotte Garin (Rhône), Isabelle Santiago (Val-de-Marne), Olivier Faure (Seine-et-Marne), Bastien Lachaud (Seine-Saint-Denis) , Mickaël Bouloux (Ile-et-Vilaine), Elsa Faucillon (Hauts-de-Seine) et François Piquemal (Haute-Garonne).
Olivier Faure « assume » un désistement de la gauche dans le Calvados pour « sauver » Elisabeth Borne face au RN
Olivier Faure, le premier secrétaire du Parti socialiste, a déclaré dimanche assumer l’application de la règle édictée par la gauche de désistement dans la circonscription du Calvados où l’ancienne Première ministre Elisabeth Borne est arrivée deuxième, devant le candidat du Nouveau Front Populaire.
« J’assume que nous allons sauver Mme Borne », a répondu Olivier Faure sur BFMTV, interrogé sur ce cas, en reconnaissant que « beaucoup » lui reprocheraient cette décision.
Elisabeth Borne (Ensemble) s’est qualifiée au second tour avec 28,96% des voix, derrière le candidat RN Nicolas Calbrix (36,26%), et devant le candidat NFP Noé Gauchard (23,16%), selon des résultats définitifs du ministère de l’Intérieur.
Gabriel Attal suspend la mise en œuvre de la réforme de l’assurance chômage
Gabriel Attal suspend la mise en œuvre de la réforme controversée de l’assurance chômage, qui devait faire l’objet d’un décret à paraître le 1er juillet, a annoncé son entourage dimanche à l’issue du premier tour des législatives.
Le Premier ministre « a décidé ce soir de suspendre la mise en œuvre de la réforme de l’assurance chômage, dont la parution du décret » prévue lundi, a précisé cette source. « Cette réforme pourra ainsi faire l’objet d’aménagements, de discussions entre forces républicaines. Il s’agit du premier acte de Gabriel Attal dans l’esprit des futures majorités de projets et d’idées qu’il a évoquées ce soir » dans son allocution depuis l’hôtel Matignon, a-t-on ajouté.
Dans le Calvados, Elisabeth Borne en deuxième position derrière le candidat RN
L’ancienne Première ministre, Elisabeth Borne s’est qualifiée pour le deuxième tour des élections législatives avec 28,93% des voix dans la 6ème circonscription du Calvados, derrière le candidat du RN, Nicolas Calbrix (36,26%). Le candidat du Nouveau Front Populaire, Noé Gauchard est arrivé troisième avec 23,16% des suffrages exprimés.
En 2022, la députée sortante ne s’en était sortie qu’avec 52,5% devant le jeune candidat insoumis avant d’entrer à Matignon.
Stéphane Séjourné en tête dans la 9e circonscription des Hauts-de-Seine
Premières élections législatives pour le ministre des Affaires étrangères qui obtient dans la 9e circonscription des Hauts-de-Seine 46,07% des voix contre Pauline Rapilly Ferniot, candidate Nouveau Front populaire qui reçoit 21,39% des voix. Les deux candidats sont qualifiés pour le deuxième tour.
Gabriel Attal « assume » le désistement au profit « de candidats qui défendent les valeurs de la République »
Le Premier ministre, Gabriel Attal s’est exprimé après les résultats décevants des candidats Ensemble pour la République. « Pas une voix ne doit aller au Rassemblement national », a-t-il martelé.
« Si plus de 300 candidats Ensemble pour la République sont qualifiés pour le second tour des législatives anticipées », la majorité présidentielle n’est plus ce soir. « L’extrême droite est aux portes du pouvoir. Jamais dans notre démocratie, l’Assemblée nationale n’a risqué d’être dominée par l’extrême droite », a reconnu Gabriel Attal dans une courte allocution depuis Matignon.
« Notre objectif est clair : empêcher le RN d’avoir une majorité absolue au second tour et donc de gouvernement le pays avec le projet funeste qui est le sien. Pas une voix ne doit aller au Rassemblement national. Il est de notre devoir moral de tout faire pour empêcher le pire d’advenir », a appuyé le Premier ministre.
Le chef du gouvernement a dit « assumer » le désistement des candidats d’Ensemble « dont le maintien en troisième position aurait fait élire un député Rassemblement national face à un autre candidat qui défend comme nous les valeurs de la République ». Une formulation qui laisse planer le doute sur le maintien d’un candidat Ensemble face à un candidat LFI.
En début de soirée, l’ancien Premier ministre Edouard Philippe avait estimé qu’« aucune voix » ne devait « se porter sur les candidats du Rassemblement national, ni sur ceux de la France insoumise ».
« Chacun l’aura compris. Le Nouveau Front Populaire n’aura pas de majorité absolue. « La présence en son sein de LFI, largement rejetée par les Français, l’empêchait d’être une alternative crédible », a estimé Gabriel Attal qui propose de construire « entre forces Républicaines » dans la nouvelle Assemblée « des majorités de projets et d’idées ».
Raphaël Glucksmann appelle à la « clarté » en « faisant un bloc démocrate » face à l’extrême-droite
Interrogé sur le plateau de BFM TV sur l’attitude à avoir entre les deux tours, le député européen Place Publique Raphaël Glucksmann a appeler à « hiérarchiser les périls » face à l’extrême-droite. « Il faut savoir hiérarchiser les périls. Dans les moments extrêmement graves de notre histoire, il faut savoir où est la menace principale. Il faut savoir être décent. » Alors qu’il était face à Marion Maréchal sur l’antenne de la chaîne d’information en continu, il a poursuivi : « La vérité c’est que, aujourd’hui cette élection est un référendum pure et simple : “Voulez-vous oui ou non que Marine Le Pen ou Jordan Bardella ait la majorité absolue dans notre pays ?” La clarté est de faire un bloc démocrate et de faire en sorte que vous n’ayez pas la majorité absolue.
Pour que la France reste la France, il faut que vous restiez loin du pouvoir, il faut qu’elle reste une démocratie, qu’elle soit gouvernée selon les règles de la démocratie. Nous avons sept jours pour vous barrer la route. »
Dominique Faure arrive troisième dans la 10e circonscription de Haute-Garonne
Dans la 10e circonscription de Haute-Garonne, Dominique Faure obtient le score de 28,60%. C’est le candidat Nouveau Front populaire Jacques Oberti qui arrive en tête avec 35,53% des voix, suivi de la candidate Rassemblement national, Caroline Falgas-Colomina qui recueille 31,61% des suffrages.
Déjà candidate en 2022, la ministre chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité avait été élu de justesse au second tour à 50,20% des voix contre la candidate NUPES Alice Assier qui avait reçu 49,80% des suffrages.
Nouvelle estimation Ipsos le RN à 33, 2%, suivi du Nouveau Front populaire à 28,1 %, le bloc présidentiel à 21 %
Selon l’estimation Ipsos Talan pour France Télévisions et Radio France, le Rassemblement national et ses alliés sont arrivés largement en tête de ce premier tour des élections législatives, avec 33,2 % des suffrages exprimés, une progression très nette par rapport à son score de 2022 (18,68 %), et celui obtenu aux européennes le 9 juin dernier (31,37 %).
Le Nouveau Front populaire arrive en deuxième position de ce scrutin avec 28,1 % des voix. En 2022, la NUPES (Nouvelle Union populaire écologique et sociale) avait recueilli 25,66 % des voix.
La majorité présidentielle est largement distancée, avec 21 % des suffrages, un niveau en-dessous de son score de 2022 (25,75 %). Les Républicains et les candidats divers droite ont obtenu 10 % des voix (contre 11,29 % en 2022).
Les candidats divers centre / UDI recueillent 1,8 % des voix, les candidats divers gauche 1,7 %, la droite souverainiste 0,2 %, les candidats Reconquête 0,7 %, et les candidats extrême gauche 1,7 %.
Gérald Darmanin arrive en tête dans la 10e circonscription du Nord
Dans la 10e circonscription du Nord, Gérald Darmanin arrive en tête avec 44,48%, talonné par le candidat Rassemblement national Bastien Verbrugghe qui obtient 35,29% des suffrages. La candidate Nouveau Front populaire, Leslie Mortreux est en troisième position avec 14,96% des voix.
Le ministre de l’Intérieur est candidat dans cette circonscription depuis 2012. En 2022, il avait obtenu 39,08% des voix au premier tour face à Leslie Mortreux, candidate NUPES. Il avait largement été élu au deuxième avec 57,52% des voix.
La candidate Ensemble annonce se désister dans la circonscription de François Ruffin dans la Somme
La candidate Ensemble dans la première circonscription de la Somme, Albane Branlant, arrivée troisième au premier tour des législatives derrière la candidate RN et le député sortant François Ruffin (NFP), a annoncé dimanche se désister « face au risque du Rassemblement national ».
« Face au risque du Rassemblement national, qui pourrait avoir une majorité absolue, je retire ma candidature ce (dimanche) soir. Je fais une différence entre des adversaires politiques et les ennemis de la République », a déclaré la candidate, qui a obtenu près de 24% des voix selon des résultats partiels.
François Hollande appelle tous les électeurs, « au-delà de leur vote au premier tour », à faire barrage à l’extrême droite
Arrivé largement en tête dans sa circonscription de Corrèze, l’ancien président de la République, François Hollande, appelle à une mobilisation générale des électeurs pour barrer la route du Rassemblement national. « Nous avons le devoir impérieux de faire en sorte que l’extrême droite ne parvienne pas à avoir une majorité à l’Assemblée nationale. Si nous ne sommes pas mobilisés comme jamais pour le second tour, ce risque, cette menace peut se traduire en acte », a-t-il alerté depuis son fief de Tulle.
« L’enjeu, c’est le rassemblement de tous ceux qui se reconnaissent dans les valeurs de la République, il faut être le plus large possible quelles que soient les décisions des états-majors politiques », a expliqué l’ex-locataire de l’Elysée. « Nous avons une responsabilité : appeler tous les électeurs, au-delà de leur vote au premier tour, à empêcher que l’extrême droite puisse gagner ».
François Hollande a encore salué le score de la gauche, arrivée en seconde position à l’échelon national, avec 28,1% des suffrages exprimés ce dimanche 30 juin, et sa capacité à faire front commun. « Le président de la République parait effacé, la majorité est en lambeaux », a-t-il taclé. « Qui peut assurer le rôle majeur de défendre les idées de la République […] qui d’autre que nous, dans cette circonscription, et beaucoup d’autres dans le pays ? », a-t-il lancé.
Candidat surprise du Nouveau Front populaire dans la 1ère circonscription de Corrèze, François Hollande a devancé la candidate du RN Maïtey Pougey, qui récolte 30,86% des voix. Il pourrait néanmoins faire face à une triangulaire en cas de maintien du député sortant, le LR Francis Dubois, arrivé troisième avec 28,63% des voix.
« Les Républicains doivent participer à la victoire de la droite toute entière », demande Éric Ciotti
Le président, contesté, de LR qui a fait un accord électoral avec Jordan Bardella, Éric Ciotti a pris la parole depuis sa ville de Nice où il est candidat dans la première circonscription de Nice. « Ce soir, la victoire est en vue dans la première, la troisième et cinquième circonscription de Nice », a-t-il affirmé.
Sans surprise, le député sortant a appelé les électeurs de sa famille politique à voter pour Jordan Bardella, la semaine prochaine. « J’appelle l’ensemble des Républicains à suivre le chemin de l’unité que j’ai ouvert. Les Républicains ne peuvent pas s’abstenir dans le second tour. Ils doivent participer à la victoire de la droite tout entière ».
Éric Ciotti a aussi réservé ses attaques « à l’extrême gauche » « qui veut vider les prisons et désarmer nos policiers ».
François Ruffin annonce être 2ème, derrière le RN dans la Somme
Député sortant de la première circonscription de la Somme, François Ruffin affirme être arrivé deuxième derrière la candidate Rassemblement national. Devant les caméras de TF1, il réfute les chiffres précédents annoncés, notamment par Libération, qui le plaçaient à 27,9 % des voix, soit 18 points derrière Nathalie Ribeiro-Billet. François Ruffin déclare avoir réuni 36 % des suffrages, 4 points derrière le RN à 40 %. « Il s’agit de jouer le match. On va rattraper ces quatre points dans la semaine qui vient », a-t-il poursuivi.
« Dimanche prochain, ce sera l’extrême droite ou le Nouveau Front populaire qui dirigera ce pays », affirme le secrétaire général du Parti socialiste
Depuis le QG du parti socialiste à Paris, le secrétaire général du PS Pierre Jouvet affirme que le Nouveau Front populaire est toujours en position de remporter ces élections législatives lors du second tour. Selon les estimations Ipsos / Talan données à 21 heures, le NFP est en deuxième position avec 28,1 % des voix.
« Aujourd’hui, les résultats projetés nous voient a priori qualifiés dans une très grande majorité de circonscriptions de ce pays. Dimanche prochain, ce sera l’extrême droite ou le Nouveau Front populaire qui dirigera ce pays », affirme Pierre Jouvet. Le secrétaire général du PS appelle ainsi le parti présidentiel à « prendre des décisions claires » : « Il faut que les démocrates, que les républicains de ce pays, que l’ensemble des forces progressistes en France se rassemblent et appellent clairement à voter pour nous ».
Dans une déclaration écrite, Emmanuel Macron a appelé de son côté à un « large rassemblement clairement démocrate et républicain » au second tour « face au Rassemblement national ». Pierre Jouvet salue cette « prise de conscience et de responsabilité ».
Enfin, le secrétaire général du PS affirme que son parti a « toujours fait barrage à l’extrême droite » et appelle donc les candidats de gauche « qui seraient en mauvaise posture dans des triangulaires » à se retirer, dans toutes les circonscriptions où « l’extrême droite est en capacité de victoire ».
Nouvelle estimation Ipsos : Le RN largement en tête à 33,5%, suivi par le Nouveau Front Populaire à 28.1%, l’ex-majorité présidentielle à 20,7%
Selon notre nouvelle estimation Ipsos Talan pour France Télévisions, Radio France, France24/RFI, LCP Assemblée Nationale, le RN et ses alliés dominent largement le scrutin avec 33.5%, devant l’alliance de gauche, qui reste toujours estimée à 28.1%.
Loin derrière, la majorité présidentielle regroupe seulement 20.7% des intentions de vote. Quant aux Républicains, ils atteignent 10% des suffrages exprimés.
Olivier Faure, le patron des socialistes, réélu dans le Val-de-Marne dès le premier tour
Olivier Faure, le premier secrétaire du Parti socialiste, a été réélu ce dimanche soir dans sa 11e circonscription du Val-de-Marne, avec près de 53% des suffrages exprimés, selon une estimation basée sur plus de 77% des bulletins de vote dépouillés.
« Les résultats de ce soir sont historiques. Pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, l’extrême droite pourrait gouverner le pays. La position du Parti socialiste est très claire : il faut faire barrage au RN au second tour », a-t-il posté sur le réseau social X.
Fabien Roussel est éliminé dès le 1er tour par le candidat RN
Candidat sortant dans la 20ème circonscription du Nord, le patron du PCF, Fabien Roussel a été battu (29,7%) dès le premier tour par le candidat RN Guillaume Florquin (51,6%). Fabien Roussel avait été élu en 2017 puis réélu en 2022.
« Aucune voix pour le RN, ni LFI », demande Edouard Philippe
Pour le chef de file d’Horizons, « la majorité sortante ne sortante ne sera pas reconduite », situation qui a « mis un terme au paysage politique de 2017 ».
« Tout laisse à penser que la polarisation du débat public pourrait conduire à une opposition frontale entre les 2 extrêmes. Rien de bon n’en sortirait », a expliqué l’ancien Premier ministre, qui appelle à ne donner « aucune voix pour le RN, ni LFI ».
Le maire du Havre appelle cependant ses électeurs à voter, « à défaut, lorsqu’ils sont opposés aux extrêmes, pour ceux qui de la gauche sociale, démocrate, écologiste ou communiste, à la droite libérale et conservatrice, au-delà de différences réelles et assumées ».
Jordan Bardella enterre le camp présidentiel et cible le NFP, qualifie de « péril existentiel »
« L’alternance est à portée de main », affirme Jordan Bardella dans sa prise de parole suite à l’annonce des résultats des élections législatives. Avec 34% des suffrages estimés, le RN arrive en tête. Un “verdict sans appel”, selon le président du RN qui estime que les Français ont “confirmé leur aspiration claire au changement”. Alors qu’il brigue Matignon, Jordan Bardella enterre le camp présidentiel jugeant que ce dernier “n’est plus en mesure de l’emporter”. “Si les électeurs nous accordent une majorité absolue, je souhaite être le Premier ministre de tous les Français”, affirme Jordan Bardella.
Par ailleurs, le RN devrait être présent dans “une écrasante majorité des circonscriptions”. L’ancienne tête de liste du RN aux élections européennes, ne s’y trompe pas et attaque directement le Nouveau Front Populaire, arrivé en deuxième position (28,5%). Jordan Bardella a immédiatement appelé à s’opposer à “l’alliance du pire” ou une “extrême gauche dangereuse” et “sans limite morale”. “Monsieur Mélenchon et ses amis font courir à notre nation un péril existentiel”, continue le leader frontiste.
Laurent Wauquiez en tête en Haute-Loire
Résultat partiel : Laurent Wauquiez arrive en tête de la première circonscription de la Haute-Loire avec 37,2% des suffrages exprimés. Le président de la Région Auvergne Rhône-Alpes avait déjà été élu dans cette circonscription en 2012. “
La participation est estimée à 65,8 %
Selon une nouvelle projection Ipsos / Talan pour France Télévisions et Radio France, la participation pourrait atteindre 65,8 % à 20h, heure de fermeture des derniers bureaux de vote. Ces estimations sont réalisées à partir des données collectées des bureaux de vote qui ferment à 20 heures.
Selon une nouvelle projection Ipsos / Talan pour France Télévisions et Radio France, la participation pourrait atteindre 65,5 % à 20h, heure de fermeture des derniers bureaux de vote. Ces estimations sont réalisées à partir des données collectées des bureaux de vote qui ferment à 20 heures.
Jean-Luc Mélenchon appelle à « retirer » toute candidature du Nouveau Front Populaire arrivée en 3e position
Sur les consignes de vote, dans le cas où l’alliance de gauche arriverait en 3e position, le leader insoumis demande le « retrait » de ses candidatures. « Nulle part, nous ne permettrons au RN de l’emporter et c’est pourquoi dans l’hypothèse où nous ne serions pas qualifiés, nous retirerons notre candidature, en toute circonstance où que ce soit et dans quelque cas que ce soit », affirme le leader insoumis. « Notre consigne est simple et claire », martèle-t-il.
Place publique appelle à « faire bloc contre l’extrême droite »
Dans un communiqué, Place publique appelle à « empêcher le Rassemblement national d’avoir une majorité absolue le 7 juillet ». Le parti, membre du Nouveau Front populaire, demande à « tous les partis républicains et démocrates » de se désister lorsque leurs candidats arrivent en troisième position, dans le cadre d’une triangulaire pour le second tour des législatives.
Les Républicains, « canal historique », ne donnent aucune consigne de vote pour le second tour
Donnés à 10,2% des suffrages exprimés selon une première estimation de Ipsos/Talan pour France Télévisions et Radio France, Les Républicains annoncent ne pas donner de consigne de vote pour le second tour de ces législatives anticipées.
« Nous invitons solennellement tous ceux qui refusent d’être les otages d’un choix contraint à apporter leurs suffrages aux candidats Les Républicains présents au second tour. Là où nous ne sommes pas présents au second tour, considérant que les électeurs sont libres de leur choix, nous ne donnons pas de consigne nationale et laissons les Français s’exprimer en conscience », écrivent dans un communiqué commun les principaux ténors du parti, François-Xavier Bellamy Jean-François Copé, Daniel Fasquelle, Annie Genevard, Gérard Larcher, Bruno Retailleau, Michèle Tabarot et Laurent Wauquiez.
Secoués en début de campagne par le ralliement au Rassemblement national de leur président Éric Ciotti, et avec lui d’une soixantaine de candidats, les responsables LR reprennent ainsi la doctrine du « ni-ni », développé à l’époque de Nicolas Sarkozy. « Nous combattons les outrances d’une extrême-gauche dominée par La France Insoumise qui veut démolir nos institutions, déconstruire notre civilisation et qui représente un danger absolu pour notre pays. Le Rassemblement national n’est pas non plus la solution pour la France car son programme démagogique entraînera le chaos et l’appauvrissement de notre pays », écrivent encore les LR.
Selon les projections Ipsos/Talan pour France Télévisions et Radio France, les LR peuvent espérer glaner entre 41 à 61 sièges, contre 61 avant dissolution. De leur côté, Éric Ciotti et ses candidats, alliés au RN, récoltent 4% des suffrages exprimés, soit 26 à 36 sièges.
Marine Le Pen élue dès le 1er tour à Hénin Beaumont
Marine Le Pen dans une courte prise de parole a annoncé avoir été élue au 1er tour à Hénin Beaumont dans la 11ème circonscription du Pas-de-Calais
« La première étape vers un choix d’alternance », se félicite Marine Le Pen
Elue dès le premier tour dans la onzième circonscription du Pas-de-Calais, Marine Le Pen a pris la parole avant Jordan Bardella, depuis Hénin-Beaumont pour appeler les Français à donner à Jordan Bardella une majorité absolue la semaine prochaine.
« Rien n’est gagné et le second tour sera déterminant », a prévenu Marine Le Pen pour peu après 20 heures d’une soirée électorale couronnée de succès pour le Rassemblement national qui arrive largement en tête de ces législatives anticipées avec 34 %, selon nos estimations Ipsos Talan pour France Télévisions, Radio France, France24/RFI LCP Assemblée Nationale.
Pour l’ancienne candidate à l’élection présidentielle, ce scrutin in n’est qu’une « première étape vers un choix d’alternance » et met en garde sur le risque de voir se créer au second tour sur ce qu’elle nomme « une coalition Nupes 2, et en réalité d’une extrême gauche à tendance violente, antisémite et antirépublicaine », a-t-elle tancé.
La députée fraîchement élue a appelé les Français à donner au RN « une majorité absolue pour que Jordan Bardella soit nommé dans 8 jours Premier ministre par Emmanuel Macron. Marine Le Pen a également lancé un message d’apaisement aux électeurs qui n’ont pas voté Rassemblement national. « Aucun Français ne perdra de droits. Au contraire, les droits seront garantis et dès que la situation le permettra, de nouveaux seront créés au bénéfice de chacun […] Le 7 juillet, mobilisez-vous pour que la France gagne », a-t-elle conclu.
Entre 285 et 315 triangulaires annoncées pour le second tour des législatives
Selon les estimations d’Ipsos / Talan pour France Télévisions, Radio France et LCP, le second tour des élections législatives pourrait donner lieu à des triangulaires dans 285 à 315 circonscriptions. Entre 150 et 170 circonscriptions voient deux candidats qualifiés pour ce second tour. Entre 65 et 85 candidats seraient élus dès le premier tour.
Une situation inédite. À titre de comparaison, seulement huit circonscriptions avaient connu une triangulaire pour le second tour des législatives il y a deux ans. Le chiffre est tout de même amené à évoluer, puisque les qualifiés ont jusqu’au mardi 2 juillet à 18 heures pour se déclarer candidat au second tour. Les candidats arrivés en troisième position seront largement appelés à se désister, pour éviter une dispersion des voix.
Lors des législatives anticipées de 1997, suite à la dissolution provoquée par Jacques Chirac, 79 triangulaires avaient finalement eu lieu pour un taux de participation de 68 % au premier tour.
Emmanuel Macron appelle à un « large rassemblement clairement démocrate et républicain » face au RN
Le président de la République appelle à un « large rassemblement clairement démocrate et républicain » face au Rassemblement national. Selon lui, la participation élevée montre une volonté de « clarifier la situation politique »
le RN largement en tête du premier tour à 34 %, suivi du Nouveau Front populaire à 28,1 %, le bloc présidentiel en fort recul à 20,3 %
Selon l’estimation Ipsos Talan pour France Télévisions et Radio France, le Rassemblement national et ses alliés sont arrivés largement en tête de ce premier tour des élections législatives, avec 34 % des suffrages exprimés, une progression très nette par rapport à son score de 2022 (18,68 %), et celui obtenu aux européennes le 9 juin dernier (31,37 %).
Le Nouveau Front populaire arrive en deuxième position de ce scrutin avec 28,1 % des voix. En 2022, la NUPES (Nouvelle Union populaire écologique et sociale) avait recueilli 25,66 % des voix.
La majorité présidentielle est largement distancée, avec 20,3 % des suffrages, un niveau en-dessous de son score de 2022 (25,75 %). Les Républicains et les candidats divers droite ont obtenu 10,2 % des voix (contre 11,29 % en 2022).
Les candidats divers centre / UDI recueillent 1,4 % des voix, les candidats divers gauche 1,8 %, la droite souverainiste 0,3 %, les candidats Reconquête 0,6 %, et les candidats extrême gauche 1,2 %.
Le RN et ses alliés pourraient obtenir entre 230 et 280 des sièges
Selon une projection Ipsos Talan, le RN et ses alliés pourraient obtenir entre 230 et 280 des sièges (dont 26 à 36 pour les candidats LR soutenus par le RN), soit en-dessous de la majorité absolue à 289 sièges. Le Nouveau Front populaire obtiendrait 125 à 165 sièges, loin devant le camp présidentiel (Ensemble), attendu entre 70 et 100 sièges. Les Républicains et les candidats divers-droite compteraient entre 41 et 61 sièges.
Au sein du Nouveau Front populaire, LFI (La France insoumise) pourrait obtenir 58 à 72 sièges, le PS 33 à 43 sièges, les écologistes 28 à 38 sièges, et le PCF (Parti communiste français) 6 à 12 sièges.
Dans les rangs des candidats Ensemble, Renaissance serait entre 53 et 71 sièges, le Modem entre 13 et 19 sièges, et Horizons entre 4 et 10 sièges.
Les candidats divers gauche (hors Nouveau Front populaire) seraient entre 11 et 19 sièges, et les candidats « autres », entre 22 et 30 sièges.
La participation à 20h est estimée à 65,5 %
Selon une nouvelle projection Ipsos / Talan pour France Télévisions et Radio France, la participation pourrait atteindre 65,5 % à 20h, heure de fermeture des derniers bureaux de vote. Ces estimations sont réalisées à partir des données collectées des bureaux de vote qui ferment à 20 heures.
Fermeture d’une partie des bureaux de vote
Le dépouillement a débuté dans la plupart des communes. Les bureaux de vote des plus grandes villes restent ouverts jusqu’à 20 heures, voire 19 heures dans certaines communes de l’agglomération lyonnaise, toulousaine, Brest ou encore Lille.
Le Finistère affiche la plus forte participation à 17h avec 68,26 %
Avec un taux de participation de 68,26 % à 17h, le Finistère est, pour l’instant, le département avec le plus fort taux de participation. Le Tarn (67,31 %) et la Dordogne (66,82 %) affichent les plus fortes participations, après le Finistère.
C’est en région parisienne que les taux sont pour l’instant les plus faibles avec 47,04 % de participation en Seine-Saint-Denis, 50,53 % dans l’Essonne et 50,91 % dans le Val d’Oise. A paris le taux de participation s’élève à 60,87 %, juste au-dessus du niveau national (59,39 % à 17h). Dans la majorité du pays, les bureaux de vote ferment à 18h, contre 20h pour la plupart des grandes villes, et tous les départements d’Ile-de-France.
La participation à 20h00 est estimée à 67,5%
Selon la projection Ipsos / Talan pour France Télévisions et Radio France et LCP, la participation pourrait atteindre 67,5 % à 20h, heure de fermeture des derniers bureaux de vote.
Avec 59,39 % de participation à 17h, selon le ministère de l’intérieur, les taux de participation n’ont jamais été aussi forts pour des élections législatives depuis 1986. D’après une projection Ipsos / Talan pour France Télévisions et Radio France et LCP, la participation pourrait s’élever à 67,5 % pour ce premier tour des élections législatives. Une participation record au regard des précédents scrutins et une augmentation de 20 points par rapport à 2022 (47,51 %). A midi la participation s’élevait à 25,9 %.
Avec 67,5 %, le taux de participation serait le plus élevé depuis 1997 67,9% et les élections ayant suivi la dissolution surprise de l’Assemblée nationale par Jacques Chirac. Par ailleurs, avec 67,5 % il s’agirait du plus fort taux de participation depuis l’instauration du quinquennat et l’inversion du calendrier électoral.
Principale incidence de cette forte participation : l’augmentation du nombre de triangulaires. Un candidat peut ainsi se maintenir au deuxième tour s’il obtient 12,5 % des suffrages des inscrits, même si le candidat est arrivé en troisième position. Un élément clef dans un contexte de tripartition de la vie politique. Seulement 8 triangulaires avaient eu lieu lors des élections législatives de 2022.
Très forte participation à 17h00 à 59,39%, 20 points de plus qu’en 2022
Enjeu majeur du scrutin, la participation, à 17h, est en augmentation de 20 points par rapport aux élections de 2022 et s’élève à 59,39%. Appelés aux urnes le 30 juin et le 7 juillet pour élire l’Assemblée nationale, les Français affichent le plus fort taux de participation pour une élection législative depuis 1986. La participation est l’une des variables clés du deuxième tour. En effet, la participation influe sur le nombre de triangulaires au deuxième tour.
A midi, la participation s’élevait à 25,9% soit une augmentation de 7 points par rapport à 2022, atteignant son niveau le plus haut depuis 1981.
En Polynésie, le premier député de la nouvelle Assemblée élu dès le 1er tour
Le premier député de la nouvelle législature a été élu en Polynésie française: Moerani Frébault, candidat autonomiste de centre-droit, l’a emporté avec 54% des voix dès le premier tour dans la 1ère circonscription en devançant le député sortant indépendantiste Tematai Le Gayic (35%).
Son élection illustre le succès des candidats autonomistes sur les indépendantistes, grands perdants de ce premier tour.
Dans la 2e circonscription, l’autonomiste Nicole Sanquer (49%) a distancé un autre député indépendantiste sortant, Steve Chailloux (42,1%). Et dans la 3e, la sortante indépendantiste Mereana Reid Arbelot a devancé de peu, avec 42,7% des suffrages, l’épouse de l’ex-président Gaston Flosse, Pascale Haiti-Flosse (41%).
En Nouvelle-Calédonie, 60 % de participation contre 32 % en 2022
L’archipel, secoué par des émeutes depuis le 13 mai, a connu un bond de la participation par rapport aux législatives d’il y a deux ans. 60,02 % des électeurs se sont rendus aux urnes, contre 32,5 % en 2022.
Le député loyaliste Nicolas Metzdorf, rapporteur du projet de loi sur le dégel du corps électoral, est arrivé en tête dans la 1ère circonscription (39,81 %). Il affrontera au second tour l’indépendantiste Omayra Naisseline, membre de l’Union calédonienne (36,34 %).
Le député sortant, le non-indépendantiste modéré Philippe Dunoyer (Horizons), est arrivé à la troisième place avec 10,33% des voix et est éliminé.
Dans la 2e circonscription, le candidat indépendantiste Emmanuel Tjibaou est arrivé en tête avec 44,06 % des voix. Il sera opposé au second tour au non-indépendantiste Alcide Ponga, président local des Républicains-LR (36,18 %).
Le scrutin s’est déroulé sans encombre, malgré des violences qui persistent, à l’exception de commune de Houaïlou, dans l’est de l’archipel, où un blocage de la mairie a empêché le déroulement du vote.
En Martinique, le Nouveau Front populaire en tête
Le député sortant Jean-Philippe Nilor (NFP) caracole en tête dans la 4e circonscription avec 63,18 % des voix mais, faute d’avoir pu franchir la barre des 25 % des inscrits, il sera contraint à un second tour face à un candidat du RN, une première dans cette île des Caraïbes.
Le score de son opposant Grégory Roy-Larentry (RN), 9,88 % des suffrages exprimés, ne laisse néanmoins guère de doute sur l’issue du scrutin.
Dans les 1ère, 2e et 3e circonscriptions, les sortants Jiovanny William, Marcellin Nadeau et Johnny Hajjar sont tous arrivés en tête au premier tour sous la bannière du NFP.
En Guadeloupe, les sortants en tête
Selon les résultats provisoires communiqués par la préfecture, les députés sortants sont arrivés en tête dans les quatre circonscriptions que compte l’île. Aucune triangulaire ne semble se profiler pour le second tour.
Loin derrière les deux députés sortants du Nouveau Front populaire Christian Baptiste (41,33 %) et de Liot Max Mathiasin (36,21 %), deux candidats du RN sont aussi qualifiés au second tour : Laurent Petit et Rody Tolassy (RN), avec respectivement 17,30 % et 25,90 % des voix.
Dans la 1ère et la 4e circonscription, le second tour opposera deux députés sortants, respectivement Olivier Serva (Liot) et un candidat socialiste investi par le NFP, Elie Califer, face à une candidate LFI, Chantal Lérus, et une candidate de la majorité présidentielle, Jennifer Linon.
33,5 % des électeurs se sont rendus aux urnes, un chiffre un peu plus élevé qu’en 2022, où les législatives avaient enregistré une participation de 25,3 %.
Pour aller plus loin