Le président de l’Inserm Yves Lévy nommé conseiller d’État extraordinaire

Le président de l’Inserm Yves Lévy nommé conseiller d’État extraordinaire

Le médecin et scientifique Yves Lévy, à la tête de l'Inserm depuis 2014 et mari de la ministre de la Santé Agnès Buzyn, a été...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le médecin et scientifique Yves Lévy, à la tête de l'Inserm depuis 2014 et mari de la ministre de la Santé Agnès Buzyn, a été nommé mercredi conseiller d’Etat extraordinaire, à l'issue du conseil des ministres, sur proposition de la garde de sceaux.

Il prendra ses fonctions le 12 octobre, indique le compte-rendu du conseil des ministres.

En plein coeur de l'été, M. Lévy avait annoncé le retrait de sa candidature à un nouveau mandat de président de l'Inserm, face à de possibles conflits d'intérêts, compte tenu de la fonction de son épouse.

Son maintien à la tête de l'organisme public de recherche médicale, après la nomination de Mme Buzyn au gouvernement en 2017, et l'hypothèse de sa reconduction pour un nouveau mandat de quatre ans, avaient valu des critiques à la ministre et au gouvernement.

La ministre s'est constamment défendue en faisant valoir que la tutelle de l'Inserm lui avait été retirée par décret, au profit du Premier ministre.

"C'est important pour le ministère de la Santé d'être en capacité de parler de recherches biomédicales, la décision a été prise non pas parce qu'il y avait conflit d'intérêt mais pour faciliter le travail du ministère", avait souligné début août Mme Buzyn, après l'annonce du retrait de la candidature de M. Lévy à un nouveau mandat.

Depuis l'expiration le 12 juin de son mandat de quatre ans, M. Lévy restait président par intérim de l'Inserm, dans l'attente de la désignation de son successeur. "Le processus de recrutement du PDG de l'Inserm sera relancé dans les prochaines semaines", avait annoncé Matignon fin juillet.

Dans la même thématique

Le président de l’Inserm Yves Lévy nommé conseiller d’État extraordinaire
3min

Politique

Meurtre dans une mosquée du Gard : « Il n'y a pas d'islamophobie dans notre pays », estime Sébastien Chenu

Le meurtre d’un fidèle musulman dans une mosquée du Gard, vendredi, a provoqué de nombreuses réactions politiques. « C'est un drame qui dit beaucoup de l'ensauvagement de notre société », déclare ce mardi 29 avril le député RN Sébastien Chenu, invité de la matinale de Public Sénat. Pour l’élu du Nord, « il n’y a pas d’islamophobie dans notre pays », accusant « l’extrême-gauche » de chercher à « instrumentaliser » ce fait divers.

Le

Le president francais, Emmanuel Macron et son homologue le president de la Republique democratique du Congo Felix Tshisekedi lors d’une conference de presse apres un dejeuner de travail au palais de l’Elysee a Paris
3min

Politique

Sondage : la popularité d’Emmanuel Macron chute à 26% d’opinions favorables, celle de François Bayrou toujours très basse

Après avoir grimpé en mars à la faveur de ses positions sur la scène internationale, la popularité d’Emmanuel Macron s’est de nouveau érodée le mois dernier. Le président de la République récolte désormais 73% d’opinions défavorables, selon le nouveau baromètre d’Odoxa réalisé avec Mascaret pour Public Sénat et la presse régionale. La cote de François Bayrou reste stable, mais toujours à un niveau très bas de 23% d’opinions favorables.

Le