L’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne : une « fausse promesse » pour François-Xavier Bellamy

Depuis l’agression russe en Ukraine, l’élargissement de l’Union des 27 est au cœur des débats. En 2022, le pays a d’ailleurs obtenu le statut de candidat à l’adhésion à l’Union Européenne. Interrogé dans l’émission Ici l’Europe, l’eurodéputé François-Xavier Bellamy alerte sur ce qu’il considère comme un risque de déstabilisation notamment pour l’agriculture européenne.
Rédaction Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Cela fait maintenant deux ans que la guerre est aux portes de l’Europe. Dans cette perspective, plusieurs pays ont candidaté pour entrer dans l’Union européenne. L’Ukraine et la Moldavie sont officiellement candidates depuis 2022 mais cet élargissement est-il envisageable ? Pour le député européen François-Xavier Bellamy, l’intégration de ces pays reste une hypothèse, il estime qu’il s’agit là d’une « fausse promesse » de la part de l’Union européenne.

Un « nouveau statut » pour l’Ukraine ? 

La tête de liste des Républicains aux élections européennes considère que « la question de l’élargissement de l’Europe touche de très près les vulnérabilités internes ». Elle pourrait selon lui « déstabiliser directement toutes les politiques » de l’Union, notamment en ce qui concerne l’agriculture. François-Xavier Bellamy en appelle à la « créativité » des 27 pour créer un « nouveau statut intermédiaire ». 

Ce dernier s’adresserait non seulement à l’Ukraine, mais également aux autres pays désireux de faire partie de la communauté. Ce statut permettrait de « faire en sorte qu’ils soient liés aux États-membres, arrimés à l’Europe mais sans être pour autant membres à part entière de l’Union européenne ».

L’aide à l’Ukraine : une « cause nécessaire »

Outre l’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne, son aide matérielle est primordiale estime François-Xavier Bellamy. En réaction à la proposition d’envoi de troupes occidentales sur le terrain, envisagé par Emmanuel Macron le 26 février dernier, le député européen affirme que « les Ukrainiens ne demandent pas de fausses promesses, ils demandent le soutien matériel dont ils ont besoin maintenant ».

Pour François-Xavier Bellamy, le soutien à l’Ukraine est une « cause nécessaire » à mener « dans la durée ». Une victoire de la Russie serait « la démonstration que la violence peut l’emporter sur les frontières reconnues et sur le droit international » déclare-t-il.

L’émission est disponible en intégralité dans l’espace replay

Dans la même thématique

Marine Le Pen, présidente du groupe Rassemblement national à l’Assemblée, pendant le vote de la motion de censure contre Michel Barnier.
3min

Politique

Sondage : après la motion de censure, Marine Le Pen toujours en tête des intentions de vote pour l’élection présidentielle

Une semaine après la censure du gouvernement Barnier par la gauche et le Rassemblement national, un sondage Ifop pour Le Figaro Magazine et Sud Radio révèle que Marine Le Pen améliorerait son score au premier tour de l’élection présidentielle. En fonction des candidats face à elle à gauche et chez les macronistes, elle recueille entre 36 et 38 % des intentions de vote.

Le

L’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne : une « fausse promesse » pour François-Xavier Bellamy
3min

Politique

La consultation des partis à l’Élysée marque « le retour de l’UMPS », estime Thomas Ménagé (RN)

Emmanuel Macron a réuni mardi les responsables de plusieurs partis politiques à l’Élysée pour les consulter avant la nomination d’un nouveau Premier ministre pour remplacer Michel Barnier. Pour le député RN Thomas Ménagé, invité de la matinale de Public Sénat ce mercredi, cet échange marque « le retour de l’UMPS » sous la forme d’un « parti unique qui va du PS jusqu’à Laurent Wauquiez ».

Le