La déclaration d’Emmanuel Macron

La déclaration d’Emmanuel Macron

Emmanuel Macron, élu président de la République, a effectué un discours de victoire empreint de gravité, ce dimanche soir depuis son QG parisien. 
Alexandre Poussart

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Depuis son QG parisien, le nouveau président de la République Emmanuel Macron a exprimé “le grand honneur” et la “grande responsabilité” qu’il se voit confier avec cette élection. "Je servira la République avec humilité en votre nom."

Il a également adressé un signe de respect envers les 11 millions d'électeurs de Marine Le Pen. “Je veux adresser un salut républicain à mon adversaire. Je sais les divisions de notre nation qui ont conduit certains à des votes extrêmes, je les respecte.”

"Lutter contre les divisions"

Le nouveau président a exprimé une certaine gravité dans son discours : “Notre civilisation est en jeu. Je veux retisser le lien entre l’Europe et les peuples qui la forment”. "Je veux lutter contre toutes les formes d’inégalités et de discriminations." Emmanuel Macron a affirmé qu'il luttera "de toutes ses forces pour combattre les divisions qui minent le pays." ll affirme que la France "sera au premier rang de la lutte contre le terrorisme."

Un salut au président Hollande

Emmanuel Macron a salué “le président Hollande qui a pendant cinq ans oeuvré pour notre pays”. Emmanuel Macron avait été secrétaire général adjoint à l'Elysée puis son ministre de l'Economie et des Finances.

S'inscrire dans l'histoire et dans le monde

Pour Emmanuel Macron, avec cette élection, "une nouvelle page de notre histoire s'ouvre." "Nous avons des devoirs envers notre pays, nous sommes les héritiers d’une grande histoire et du grand message humaniste adressé au monde. J'adresse aux nations du monde la salut de la France fraternelle." 

Dans la même thématique

French President  visits the archaeological site of al-Hijr (Hegra)
5min

Politique

Censure du gouvernement Barnier : « Si Emmanuel Macron n’arrive pas à trouver un Premier ministre très rapidement, se posera la question de sa pérennité à l’Elysée »

Après la chute du gouvernement de Michel Barnier, le chef de l’Etat dispose d’une marge de manœuvre aussi réduite qu’au lendemain des législatives anticipées pour trouver un nouveau Premier ministre, dans la mesure où les équilibres politiques restent les mêmes à l’Assemblée nationale, observe le sondeur Stéphane Zumsteeg, invité de Public Sénat ce mercredi 4 décembre. Toutefois, l’échéance budgétaire de la fin d’année devrait pousser Emmanuel Macron à agir rapidement.

Le

Paris : Journee du patrimoine a l elysee Paris : Heritage day at the elysee palace
6min

Politique

Crise politique : la Ve République est-elle « fatiguée » ?

Alors que la France vit l’une des plus graves crises politiques de la Ve République, la question d’un changement de nos institutions se pose de plus en plus. Une VIe République serait-elle le remède au malaise démocratique que traverse le pays ? Ou au contraire, la Ve République permet-elle d’assurer la stabilité institutionnelle malgré la tempête politique ?

Le

Paris : Censure motion vote and weekly question session to the government at the National Assembly
10min

Politique

Accord de non-censure : le PS et Renaissance se rapprochent sur la méthode pour construire l’après-Barnier

Lancée par le PS, l’idée d’un accord de non-censure, qui irait du PS au LR, en passant par le bloc central, fait son chemin, pour construire l’après Barnier. Gabriel Attal reprend à son compte la proposition de Boris Vallaud, tout comme l’écologiste Yannick Jadot ou le centriste Hervé Marseille. Une ébauche de nouvelle majorité ? Les LR sont en revanche beaucoup moins allants. « On soutient Michel Barnier. On n’est pas obligés de soutenir le prochain gouvernement », prévient Max Brisson, porte-parole du groupe LR du Sénat.

Le