L’entourage de Hamon constate que Mélenchon “a fermé la porte” des discussions

L’entourage de Hamon constate que Mélenchon “a fermé la porte” des discussions

Pascal Cherki, conseiller de Benoît Hamon, a regretté samedi à Lisbonne de "constater que Jean-Luc Mélenchon a fermé la porte"...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Pascal Cherki, conseiller de Benoît Hamon, a regretté samedi à Lisbonne de "constater que Jean-Luc Mélenchon a fermé la porte" aux discussions entre les deux candidats à la présidentielle, dans l'objectif d'une hypothétique alliance.

"Je le constate, je le déplore", a-t-il déclaré à la presse en marge d'un déplacement de deux jours de M. Hamon au Portugal. "Ce sketch va finir par lasser les Français, on va discuter avec les forces de gauche mais on va surtout discuter avec les électeurs", a-t-il ajouté.

Vendredi soir, M. Mélenchon avait assuré qu'il n'avait "pas l'intention de (s)'accrocher à un corbillard", en parlant du Parti socialiste.

"Quand on veut discuter, on ne dit pas ça aux gens", a estimé M. Cherki.

Samedi, dans un billet Facebook, M. Mélenchon, faisant mine de découvrir le projet de M. Hamon de créer une assemblée de la zone euro qu'il a annoncé depuis plusieurs jours déjà, a semblé confirmer son refus de négocier.

"Est-ce une façon de créer un problème insurmontable entre nous en 2017 ? Alors autant s'épargner les simagrées unitaires actuelles ! S'agit-il d'un projet pour mettre d'accord entre eux tous les PS de France et d'Europe ? Pas avec nous", affirme-t-il.

"Jean-Luc Mélenchon cherche tous les prétextes, il est dans la stratégie de l'évitement", a commenté M. Cherki, estimant que Benoît Hamon, à l'inverse, n'avait "depuis la primaire" évoqué "que les convergences" existantes entre les deux projets, sur la transition énergétique, la réforme institutionnelle ou encore la redistribution des richesses.

"On ne lui demande pas de se retirer mais au moins de dire que c'est positif !", s'est-il agacé.

Les deux candidats se sont parlés vendredi au téléphone et s'étaient mis d'accord pour se rencontrer à la fin de la semaine prochaine.

M. Cherki a précisé que le candidat socialiste continuait de discuter avec le candidat écologiste Yannick Jadot, le Parti Radical de Gauche, le mouvement républicain et citoyen et le Parti communiste dont certaines voix plaident pour un rapprochement avec M. Hamon.

Dans la même thématique

L’entourage de Hamon constate que Mélenchon “a fermé la porte” des discussions
7min

Politique

Indépendance des médias : le Sénat adopte un texte vidé de sa substance, après de vifs échanges sur les médias du groupe Bolloré

La Haute assemblée a adopté une proposition de loi socialiste visant à renforcer l’indépendance ces médias. Mais la droite sénatoriale a supprimé les principales mesures, dont la création d’un droit d’agrément sur la nomination du directeur de la rédaction. La ministre de la Culture, Rachida Dati, a annoncé l’arrivée d’un « projet de loi issu des conclusions des états généraux de l’information ».

Le

L’entourage de Hamon constate que Mélenchon “a fermé la porte” des discussions
4min

Politique

Impôt sur les hauts revenus : « Ce qui devait être une taxation temporaire va être prolongé dans la durée », se félicite Boris Vallaud  

Invité de la matinale de Public Sénat, le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, Boris Vallaud a livré sa vision de la situation budgétaire de la France. Le député des Landes se félicite de l’extension de l’impôt sur les hauts revenus et souhaite que les parlementaires aillent plus loin encore.

Le

NEW CALEDONIA : Saint-Louis, stronghold of the independence struggle in the Noumea area.
3min

Politique

Nouvelle-Calédonie : les sénateurs adoptent en commission un texte sur le report des élections provinciales

Les sénateurs ont adopté une proposition de loi socialiste, soutenue par le gouvernement, qui vise à reporter l’organisation des élections en Nouvelle-Calédonie, « au plus tard le 30 novembre 2025 », précise le rapporteur LR, Philippe Bas. L’objectif est de laisser du temps afin « de trouver les voies d’un accord » entre les partis politiques calédoniens et le gouvernement. C’est la question du dégel du corps électoral qui avait entraîné des émeutes, plongeant l’île dans la crise.

Le