Depuis la renonciation de François Hollande, les candidatures s’étaient multipliées. Vincent Peillon devrait annoncer la sienne ce week-end.
« La primaire de la gauche, ce n’est pas open bar » a annoncé d’emblée Jean-Christophe Cambadélis. Le premier secrétaire du PS a décidé de rejeter les candidatures de Pierre Larrouturu de Nouvelle Donne (ND), Bastien Faudot du Mouvement Républicain et Citoyen (MRC) et Sébastien Nadot de Mouvement des Progressistes MdP. « Leur candidature que nous remercions s’est fait dans un cadre un peu précipité, et leur désir de souscrire à la Belle alliance Populaire est un peu tardif » a-t-il justifié.
Trois rejets, mais un fort appel du pied lancé à deux candidats de gauche refusant d’entrer dans cette primaire : Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron. « C’est un enjeu pour le pays et la gauche » estime Cambadélis. Il appelle les deux candidats à débattre à ses côtés devant les électeurs de gauche. « Ceci ne peut pas se faire en catimini à travers des débats médiatiques, mais ce débat essentiel pour le rassemblement de la gauche doit se faire devant l’opinion de la gauche ».
Le premier secrétaire du PS a aussi tenu à rappeler à l’ordre Marie-Noëlle Lienemann. La candidate à la primaire a appelé à « une candidature unique » face à celle de Manuel Valls. « On se rassemblera avec celui ou celle qui gagnera. C’est la primaire qui fait l’unité, ce n’est pas aux candidats de décider en lieu et place des électeurs ».