La Commission européenne devrait pouvoir entrer en fonction dès le 1er décembre après l’accord entre les trois principaux partis européens sur le collège des commissaires. Un accord qui illustre la place centrale de la droite européenne, prête à s’allier avec l’extrême droite.
« Il n’y aura pas de censure automatique », du gouvernement Barnier, affirme Laurent Jacobelli
Par Camille Gasnier
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« On se retrouve avec un parti aujourd’hui qui représente 6 % des Français et qui va faire le gouvernement, ce sont les Républicains »
Le porte-parole du Rassemblement national a, à nouveau, dénoncé la nomination de Michel Barnier, membre du parti Les Républicains : « On se retrouve avec un parti aujourd’hui qui représente 6 % des Français et qui va faire le gouvernement ». Laurent Jacobelli a qualifié la situation politique actuelle de « démocratie farfelue », estimant qu’il faut « revenir aux règles de la Ve République ».
Une censure du gouvernement Barnier par le Rassemblement national ?
Alors que le gouvernement de Michel Barnier devrait être annoncé cette semaine, la question de qui figurera dans ce gouvernement continue de se poser. Laurent Jacobelli a une nouvelle fois affirmé que le Rassemblement national n’y participera pas. Il a estimé ne pas être d’accord « avec la politique que ce « parti unique » [Les Républicains] mène depuis 40 ans ». Le porte-parole du Rassemblement national a ajouté que son parti allait se placer dans la posture d’une « opposition influente ».
Par ailleurs, le député de la Moselle a rappelé que bien qu’une potentielle motion de censure pourrait être votée par le Rassemblement national, son parti ne votera pas automatiquement une censure contre le gouvernement Barnier : « Si on a un gouvernement qui ne nuit pas au pouvoir d’achat des Français, qui améliore la sécurité, lutte contre l’immigration, alors il n’y aura pas de censure automatique ». Laurent Jacobelli a ajouté : « On ne va pas rajouter du chaos au chaos, on va regarder au cas par cas ce qu’il se passe, on jouera notre rôle d’opposition de manière ferme, résolue mais responsable ».
Autre étape décisive : le vote du budget. Pour Laurent Jacobelli, « la probabilité que l’on vote ce budget est quasi-nulle », en ajoutant que « si dans le budget, ce qui sera l’étape cruciale, on voit la tentation de la taxe et de l’impôt, la tentation du laxisme […] alors évidemment cela ne sent pas bon pour M. Barnier », estime Laurent Jacobelli.
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