Alors que les députés PS soutiennent l’abrogation de la réforme des retraites portée par La France insoumise, qui efface également le mécanisme mis en place par l’ancienne ministre de la Santé Marisol Touraine sous François Hollande, le sénateur Bernard Jomier (Place publique), appelle les parlementaires de gauche à ne pas aller trop loin face aux enjeux démographiques.
Filippetti: Macron “candidat du grand capitalisme financier”
Par Public Sénat
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Aurélie Filippetti a appelé lundi Emmanuel Macron à "la transparence" dans le financement de sa campagne pour l'élection présidentielle, lui reprochant d'être "le candidat du grand capitalisme financier".
L'ancien ministre de l'Economie "a payé un meeting 400.000 euros", a dénoncé sur Radio Classique Mme Filippetti, soutien d'Arnaud Montebourg à la primaire organisée par le PS. "Aucun candidat à la primaire de la gauche ni même à la primaire de la droite n’aurait pu se payer un tel meeting", a-t-elle assuré, rappelant qu'Emmanuel Macron "n’appartient pas à un parti" et ne bénéficie donc pas à ce titre de financement public.
"Quand on appartient à un parti, l’avantage, c’est qu’on sait comment ce parti est financé", a-t-elle souligné. "Des fonds privés, s'ils mettent autant d’argent pour financer un meeting, c'est qu’ils en attendent quelque chose."
"Ca veut dire donc qu’Emmanuel Macron, c’est le candidat de ce grand capitalisme financier qui va attendre en retour des choses", a-t-elle poursuivi, faisant valoir que "les gens réclament de la transparence."
"Mais surtout, si on regarde son programme, la suppression de l’ISF (une proposition qu'il n'a pas clairement formulée, ndlr),… c’est un programme qui convient tout à fait justement à ce monde des banquiers d’affaires dont il vient", a lancé l'ex ministre de la Culture.
Interrogée sur la candidature de Vincent Peillon à la primaire, annoncée dimanche soir, Mme Filippetti a jugé que l'ex ministre de l'Education est "quelqu’un de qualité", saluant "à la fois son parcours et son engagement intellectuel".
"Je pense qu’il apportera quelque chose au débat", a-t-elle dit, relevant qu'"il s’inscrit dans l’héritage de François Hollande" et "donc va être sur le même plan que Manuel Valls".