Filippetti: Macron “candidat du grand capitalisme financier”

Filippetti: Macron “candidat du grand capitalisme financier”

Aurélie Filippetti a appelé lundi Emmanuel Macron à "la transparence" dans le financement de sa campagne pour l'élection...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Aurélie Filippetti a appelé lundi Emmanuel Macron à "la transparence" dans le financement de sa campagne pour l'élection présidentielle, lui reprochant d'être "le candidat du grand capitalisme financier".

L'ancien ministre de l'Economie "a payé un meeting 400.000 euros", a dénoncé sur Radio Classique Mme Filippetti, soutien d'Arnaud Montebourg à la primaire organisée par le PS. "Aucun candidat à la primaire de la gauche ni même à la primaire de la droite n’aurait pu se payer un tel meeting", a-t-elle assuré, rappelant qu'Emmanuel Macron "n’appartient pas à un parti" et ne bénéficie donc pas à ce titre de financement public.

"Quand on appartient à un parti, l’avantage, c’est qu’on sait comment ce parti est financé", a-t-elle souligné. "Des fonds privés, s'ils mettent autant d’argent pour financer un meeting, c'est qu’ils en attendent quelque chose."

"Ca veut dire donc qu’Emmanuel Macron, c’est le candidat de ce grand capitalisme financier qui va attendre en retour des choses", a-t-elle poursuivi, faisant valoir que "les gens réclament de la transparence."

"Mais surtout, si on regarde son programme, la suppression de l’ISF (une proposition qu'il n'a pas clairement formulée, ndlr),… c’est un programme qui convient tout à fait justement à ce monde des banquiers d’affaires dont il vient", a lancé l'ex ministre de la Culture.

Interrogée sur la candidature de Vincent Peillon à la primaire, annoncée dimanche soir, Mme Filippetti a jugé que l'ex ministre de l'Education est "quelqu’un de qualité", saluant "à la fois son parcours et son engagement intellectuel".

"Je pense qu’il apportera quelque chose au débat", a-t-elle dit, relevant qu'"il s’inscrit dans l’héritage de François Hollande" et "donc va être sur le même plan que Manuel Valls".

Dans la même thématique

Filippetti: Macron “candidat du grand capitalisme financier”
3min

Politique

Retraites : « Il y a de la démagogie chez ceux qui expliquent que l’on peut aussi revenir sur la réforme Touraine », alerte Bernard Jomier

Alors que les députés PS soutiennent l’abrogation de la réforme des retraites portée par La France insoumise, qui efface également le mécanisme mis en place par l’ancienne ministre de la Santé Marisol Touraine sous François Hollande, le sénateur Bernard Jomier (Place publique), appelle les parlementaires de gauche à ne pas aller trop loin face aux enjeux démographiques.

Le

Paris: Weekly session of questions to the government at the french senate
6min

Politique

Budget : les sénateurs écologistes accusent la majorité du Sénat de « lâcher les collectivités »

Alors que la majorité sénatoriale veut réduire l’effort demandé aux collectivités de 5 à 2 milliards d’euros dans le budget, c’est encore trop, aux yeux du groupe écologiste du Sénat. « Il y a un changement de pied de la majorité sénatoriale », pointe le sénateur Thomas Dossus. Avec le groupe PS et communiste, ils vont présenter onze amendements identiques « pour faire front commun ».

Le

Filippetti: Macron “candidat du grand capitalisme financier”
2min

Politique

Retrait de la plainte de Noël Le Graët : « une décision sage et prudente » réagit Amelie Oudéa-Castera

A quelques jours de l’audience qui devait avoir devant la cour de justice de le République, Noël Le Graët, par la voix de son avocat a annoncé retirer sa plainte pour diffamation contre l’ancienne ministre des Sports. Invitée dans l’émission Sport etc, Amélie Oudéa-Castéra réagit en exclusivité à cette annonce au micro d’Anne-Laure Bonnet.

Le

G7 summit in Borgo Egnazia
6min

Politique

Nomination des commissaires européens : « On constate qu’Ursula von der Leyen ne peut pas se passer du soutien de Giorgia Meloni », note un spécialiste des partis européens 

La Commission européenne devrait pouvoir entrer en fonction dès le 1er décembre après l’accord entre les trois principaux partis européens sur le collège des commissaires. Un accord qui illustre la place centrale de la droite européenne, prête à s’allier avec l’extrême droite.

Le