Européennes 2024 : Les Républicains présentent leur liste « entre l’expérience et le renouvellement »

Ce mardi, la commission nationale d’investiture des Républicains a désigné la liste de ses candidats aux places éligibles. Derrière François-Xavier Bellamy, l’agricultrice Céline Imart et le général Christophe Gomart, on retrouve l'ancienne députée, Isabelle Le Callennec, un proche d’Éric Ciotti, et les eurodéputés sortants, Nadine Morano et Brice Hortefeux.
Simon Barbarit

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Il n’y avait pas foule ce matin devant le Musée social, dans le VII arrondissement où la Commission nationale d’investiture des Républicains actait la liste des 31 premiers candidats de sa liste aux Européennes. A la sortie peu de cadres pour s’exprimer. La tête de liste François-Xavier Bellamy passe son tour tout comme Laurent Wauquiez, le président de la région Auvergne Rhône-Alpes. La liste créditée entre 6 % et 8 % dans les sondages, les négociations ont été âpres.

Éric Ciotti fait le service minimum. « C’est toujours un exercice difficile, mais je crois qu’on a veillé à avoir un équilibre territorial, entre l’expérience et le renouvellement. Le début de liste est presque intégralement renouvelé et la confiance aux sortants pour la deuxième partie ».

Derrière les noms déjà connus de l’agricultrice Céline Imart et le général Christophe Gomart, l’ancienne députée d’Ille-et-Vilaine Isabelle Le Callennec est bien partie pour être élue à Bruxelles avec la quatrième place. Elle est suivie de Laurent Castillo élu niçois et professeur de médecine, inconnu du grand public et proche d’Éric Ciotti.

Les deux anciens sarkozystes, Nadine Morano et Brice Hortefeux pourraient conserver leur siège au Parlement en occupant respectivement la 6e et la 7e place. Plus incertaine la 8e place est réservée l’eurodéputée centriste sortante Nathalie Colin-Oesterlé. La 9e place est occupée par le président des jeunes Républicains, Guilhem Carayon. A la 10e place on retrouve une autre sortante, Anne Sander. Quant à la 11e place, elle a été un temps « réservée », avant d’être attribuée, dans la matinée, au sortant Geoffroy Didier.

On retrouve enfin à la 12e place, l’ancienne conseillère de Nicolas Sarkozy, Emmanuelle Mignon.

Selon les informations du Figaro, Patrick Dray, collaborateur de Sénat Gérard Larcher, aurait refusé la 9e place que lui avait proposée Eric Ciotti.

 

 

Dans la même thématique

Européennes 2024 : Les Républicains présentent leur liste « entre l’expérience et le renouvellement »
2min

Politique

Assouplissement du ZAN : Agnès Pannier-Runacher dénonce « la manière dont certains populistes se saisissent de ce sujet »

La majorité sénatoriale propose d’assouplir les objectifs de zéro artificialisation nette (ZAN) des sols, dans un texte examiné à partir de ce 12 mars. Si la ministre de la Transition écologique accepte de donner « un peu de souplesse » aux élus locaux dans l’application de la loi, elle s’oppose à tout abandon des objectifs chiffrés.

Le

Européennes 2024 : Les Républicains présentent leur liste « entre l’expérience et le renouvellement »
3min

Politique

Ukraine : « Avez-vous vraiment plus peur de taxer les riches que de laisser Poutine gagner ? », demande Mélanie Vogel

Lors de son allocution, Emmanuel Macron a promis que la hausse des dépenses militaires se ferait sans augmentation d’impôts. « On ne peut pas demander aux Français de payer des chars avec leurs services publics et leurs retraites », dénonce la sénatrice écologiste Mélanie Vogel, qui demande une contribution des plus riches à l’effort de guerre.

Le

France Canjuers Defence Artillery, Canjuers, France – 04 Mar 2025
10min

Politique

Défense : malgré une « nette amélioration », l’armée française reste « trop faible »

En raillant les forces françaises et anglaises, armées de « pays quelconques », le vice-président américain J.D. Vance a suscité les critiques. Mais au-delà de la polémique, l’armée française, constituée en temps de paix, reste limitée, malgré des efforts récents. « On a l’éventail des armées nécessaires, mais on n’a pas l’épaisseur et la profondeur », pointe le sénateur LR Christian Cambon.

Le

Trump Meets Reporters and Signs Executive Orders
7min

Politique

Face à Donald Trump, « le RN essaye de ménager la chèvre et le chou, mais a un gros problème de clarté », selon Pascal Perrineau

La ligne suivie par Donald Trump, qui se rapproche de Vladimir Poutine sur l’Ukraine, place le RN dans une situation ambiguë. Si le parti apprécie à la base le président américain, il commence à prendre quelques distances. « On sent bien que le sujet les embarrasse. Car il est impossible de donner raison sur toute la ligne à Donald Trump », selon Jean-Yves Camus, spécialiste de l’extrême droite. « Ils ne sont pas à l’aise », résume le politologue Pascal Perrineau.

Le