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Élections législatives : Gérard Larcher se rend à l’Élysée

Dans un tweet, le président du Sénat annonce avoir accepté l’ « invitation » d’Emmanuel Macron à l’Élysée cet après-midi. Il précise s’y rendre pour évoquer « les conséquences de cette dissolution brutale et le fonctionnement des institutions pour l’avenir ».
Rédaction Public Sénat

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Gérard Larcher a annoncé sur Twitter, ce 2 juillet dans l’après-midi, qu’il se rendait à l’Élysée. Il précise avoir répondu à l’invitation du président de la République pour évoquer « les conséquences de cette dissolution brutale et le fonctionnement des institutions pour l’avenir ».

La rencontre entre le président de la République et le président du Sénat se produit dans un contexte particulier. Dans un entretien au Parisien donné quelques jours avant les élections législatives, Gérard Larcher avait ouvertement critiqué le chef de l’État, affirmant avoir été informé de la dissolution le 9 juin au soir par un simple appel « d’une durée d’une minute trente ». « Emmanuel Macron ratatine la démocratie », avait-il dénoncé.

Ce rendez-vous pourrait aussi de nouveau alimenter l’hypothèse d’un rapprochement entre Les Républicains et le parti présidentiel en vue d’une coalition, voire d’une nomination de Gérard Larcher au poste de Premier ministre. Une rumeur maintes fois évoquée notamment depuis la révélation par l’hebdomadaire L’Express, le 26 mai dernier, d’une rencontre entre Emmanuel Macron et Gérard Larcher au mois de mars, à l’occasion d’un repas sur invitation du chef de l’État. Au début du mois de juin, avant l’annonce de la dissolution, Gérard Larcher avait démenti cette rumeur devant les sénateurs Les Républicains.

Le sénateur Les Républicains des Yvelines assure également dans son tweet, « pour éviter toute interprétation », qu’il se rend à ce rendez-vous avec Emmanuel Macron en tant que président du Sénat, et « non comme responsable politique ». Auprès de l’AFP, l’entourage du président du Sénat confirme qu’il a accepté cette invitation « à la seule condition qu’elle soit uniquement d’ordre institutionnel » et qu’il « n’est pas question d’évoquer toute hypothèse de coalition, ou tout autre sujet politique ».

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