« Je reconnais bien volontiers que la séquence ne s’est pas produite comme elle aurait dû exactement se produire », admet le ministre de l’Economie, Eric Lombard, après l’adoption du budget par le Sénat. Il remercie « tous les groupes, ici présents, d’avoir participé à ces réunions à Bercy, afin d’essayer de trouver les voies et moyens pour améliorer le texte ».
Il les « remercie, au lieu de fixer des lignes rouges, […] d’avoir fixé des priorités. Et nous avons essayé de prendre en compte le plus grand nombre de ces priorités, dans le cadre des contraintes et des axes que nous nous sommes choisis ».
« Ce budget marque le début de la réduction d’une phase de déficit excessif », soutient le ministre de l’Economie, qui se félicite de l’actualisation du déficit public pour l’année dernière. « Le chiffre de l’exécution du budget 2024, alors qu’on attendait 6,1 % (de déficit) devrait probablement – et c’est rare qu’on ait de bonnes nouvelles dans le domaine budgétaire ces temps-ci – plutôt être autour de 6 % », avance Eric Lombard, qui maintient et « confirme » auprès de « nos partenaires européens l’objectif d’atteindre 3 % de déficit en 2029 et d’atteindre en 2025 un déficit de 5,4 % ».
« Nous souhaitons privilégier la baisse des dépenses plutôt qu’une augmentation d’impôts. […] Ce n’est pas pour respecter les règles européennes – encore que – mais il en va de l’avenir de notre pays », ajoute le ministre. Pour la suite, Eric Lombard promet de « préparer avec vous ce qui sera la loi de finances 2026, qui va continuer à viser une diminution de nos déficits, pour stabiliser notre dette et donner à notre pays un avenir ».