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Oudéa-Castéra, uniforme, impôts, Dati à la Culture : ce qu’il faut retenir de la conférence de presse d’Emmanuel Macron

Oudéa-Castéra, uniforme, impôts, Dati à la Culture : ce qu’il faut retenir de la conférence de presse d’Emmanuel Macron

Lors d’une conférence de presse à l’Elysée, le président de la République a présenté « un nouveau cap » pour relancer son quinquennat. Ecole, polémique Oudéa-Castéra, immigration, Ukraine...Retrouvez tous les sujets évoqués par le Président de la République.
Rédaction Public Sénat

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20 min

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A 20 h 15, heure de grande écoute, Emmanuel Macron va tenter de relancer son quinquennat à la peine. Après l’année 2023, marquée par la réforme des retraites contestée, et la fragilisation de la majorité présidentielle lors de l’examen de la loi immigration, l’année 2024 ne démarre pas sous les meilleurs hospices. Les premiers pas du nouveau gouvernement de Gabriel Attal ont déjà été percutés par les propos polémiques de la ministre de l’Education nationale, Aurélie Oudéa Castéra.

Pour son « rendez-vous avec la nation » annoncée au mois de décembre, le chef de l’Etat devrait faire un certain nombre d’annonces sur le « réarmement » économique et « civique » de la France, selon son maître-mot. Après un propos liminaire d’une vingtaine de minutes, il répondra aux questions des 200 à 300 journalistes attendus dans la salle des fêtes de l’Elysée. Un évènement à suivre sur les antennes des chaînes parlementaires et sur le site internet de publicsenat.fr à partir de 19h45.

 

22h26

Gaza : « Il faut concilier la défense d’Israël et la poursuite des terroristes avec la préservation du droit humanitaire »

Interrogé sur la situation humanitaire dans la bande de Gaza depuis le début de l’opération israélienne, le président de la République a voulu réaffirmer la position de la France sur le sujet. “Après plus de cent jours, ce sont des opérations ciblées qui doivent être conduites . Il faut concilier la défense d’Israël et la poursuite des terroristes avec la préservation du droit humanitaire”, affirme Emmanuel Macron. Le président de la République insiste également sur la responsabilité du Hamas dans la réponse d’Israël après l’attaque du 7 octobre : “Tout cela est lié à une stratégie odieuse, la stratégie du pire, celle du Hamas, qui met ses réserves d’armes et ses centres de décision sous les écoles, cachés dans les hôpitaux, qui utilisent comme bouclier une partie de la population civile.”

Malgré cela, Emmanuel Macron appelle à “cesser ces attaques indifférenciées” affirmant qu’elles nuisent durablement à la sécurité d’Israël. “Nous nous battons pour lutter contre les terroristes, pour le cessez-le-feu et pour une réponse, dans la durée à l’aspiration légitime des Palestiniens à un État”, tente de résumer le chef de l’État.

22h24

Ukraine : Emmanuel Macron annonce la livraison d’une quarantaine de missiles « Scalp »

« Nous allons procéder à des livraisons nouvelles, une quarantaine de missiles Scalp et plusieurs centaines de bombes attendues par nos amis Ukrainiens », a annoncé Emmanuel Macron. « Nous travaillons avec tous nos partenaires européens » pour relancer le soutien à l’Ukraine, affirme Emmanuel Macron qui pointe l’importance de la collaboration avec le Royaume-Uni, alors que les Etats-Unis doivent élire un nouveau président en novembre 2024. Dans la continuité de la défense d’une Europe puissante, le président de la République affirme qu’il faudra « prendre des décisions nouvelles pour ne pas laisser la Russie gagner ».

 

« Nous avons aussi développé des productions qui vont permettre de fournir beaucoup plus de matériels à nos partenaires ukrainiens, en particulier des canons CAESAR qui sont attendus et nécessaires. Nous allons continuer d’aider l’Ukraine dans ses besoins de formation, pour tenir sur le front et pour défendre son ciel », explique Emmanuel Macron avant d’ajouter qu’il ira « en Ukraine, en février ».

22h16

« Je n’ai aucun regret d’avoir défendu la présomption d’innocence », se défend Emmanuel Macron au sujet de Gérard Depardieu…mais fait un demi mea culpa

Le président de la République a été interrogé sur le tollé provoqué par ses propos du 20 décembre sur France 5. Il avait évoqué « une chasse à l’homme » et un acteur qui « rend fière la France » au sujet de Gérard Depardieu, accusé de viol et d’agression sexuelle. Réponse un mois plus tard : « Je n’ai aucun regret d’avoir défendu la présomption d’innocence, pour une personnalité publique, un artiste en l’espèce comme je l’ai fait pour des responsables politiques. »

Seul mea culpa du chef de l’État, qui assure avoir « agi avec beaucoup de force » contre les violences faites aux femmes depuis 2017 : « Si j’ai un regret, à ce moment-là, c’est de ne pas avoir assez dit combien la parole des femmes qui sont victimes de ces violences est importante et combien ce combat est essentiel et nous continuerons l’action. »

22h10

Emmanuel Macron annonce un hommage aux victimes françaises de l’attaque du 7 octobre

L’Élysée imaginait déjà un hommage en octobre, en mémoire des Français assassinés lors de l’attaque du Hamas le 7 octobre en Israël. Emmanuel Macron a livré la date ce soir : la cérémonie aura lieu le 7 février, soit quatre mois jour pour jour après « l’acte terroriste le plus meurtrier depuis Nice [en 2016, ndlr] » pour la France. Cet hommage se déroulera au monument pour les victimes du terrorisme, aux Invalides.

Quant aux trois compatriotes encore aux mains du Hamas, Emmanuel Macron s’est engagé à continuer les efforts de la France pour les libérer. « Nous nous battons pied à pied avec les autorités israéliennes, avec le Qatar qui a un rôle décisif en la matière, aussi avec plusieurs autres collègues pour les libérer. »

22h07

« Quand on blesse, on a raison de s’excuser », juge Emmanuel Macron à propos d’Amélie Oudéa-Castéra

« La ministre a fait un choix pour ses enfants, ce sont des choix individuels personnels qu’il faut respecter, cela fait partie de la vie intime familiale et je n’ai pas à rentrer là-dedans, j’ai été dans les deux écoles », affirme Emmanuel Macron à propos de la nouvelle ministre de l’éducation nationale, Amélie Oudéa-Castéra, prise dans une polémique sur la scolarisation de ses enfants dans le privé. Le président de la République a largement insisté sur ce qui représente un choix personnel.

La ministre avait affirmé, à tort, que le choix avait été motivé par le non-remplacement de certains professeurs. « La ministre a eu un propos public qui a été maladroit, elle s’en est excusée », défend Emmanuel Macron. « J’ai plutôt de l’indulgence, car il m’est arrivé d’avoir des propos qui ont blessé […] quand on blesse, surtout sans s’en rendre compte, on a raison de s’excuser », poursuit le chef de l’Etat. Ce dernier s’est montré optimiste quant à sa capacité à poursuivre sa mission expliquant que « la ministre réussira sa tâche avec les enseignants ».

22h05

« Quand la République perd ses rites, d’autres rites sont inventés »

Uniforme, Marseillaise, brevet des collèges… Une journaliste a interrogé le Président sur l’aspect vieux jeu de certaines mesures.

« Je ne crois pas du tout que le symbolique soit vieux jeu », affirme Emmanuel Macron. Face à « beaucoup de gens qui sont perdus », le président de la République appelle à « redonner des rendez-vous, des caps de passage ».

22h04

Recours au référendum : « Oui, je le ferai »

Interrogé sur un possible recours à un référendum d’ici la fin du quinquennat, le chef de l’Etat a d’abord souligné que lors de ses deux mandats, il avait « beaucoup innové » dans le renouveau des pratiques démocratiques, citant le grand débat, des conventions citoyennes, une réforme du Conseil économique sociale et environnementale. « On a eu un débat lors des rencontres de Saint-Denis pour élargir le champ du référendum et j’ai vu qu’il n’y avait pas de consensus pour faire cheminer cette proposition pour l’ouvrir à des questions sociétales comme je l’avais moi-même proposé en 2019 », a-t-il insisté.

Néanmoins, Emmanuel Macron a annoncé qu’il aurait recours au référendum tel que prévu à l’article 11 de la Constitution. « Oui, je le ferai. Mais je n’ai pas d’annonce à faire sur le sujet aujourd’hui. Mais, je pense que c’est une bonne chose. Et j’aurais bien voulu l’ouvrir aux questions sociétales mais le consensus n’est pas là ».

22h00

Emmanuel Macron refuse de parler de « préférence nationale » à propos du projet de loi immigration

Le chef de l’Etat a été interrogé sur le conditionnement des prestations non contributives, telles que les allocations familiales ou les APL, pour les étrangers en situation régulière. La mesure avait fait polémique au moment de l’examen du projet de loi immigration, l’opposition avait fustigé la mise en place d’une « préférence nationale ». Emmanuel Macron a d’abord pris ses distances avec ces mesures, rappelant qu’elles étaient suspendues à une éventuelle censure du Conseil constitutionnel dont la décision est prévue le 25 janvier. « Aujourd’hui, ce que vous décrivez, n’est pas ».
Il a également rappelé que l’accès à certaines prestations sociales était déjà conditionné à des délais longs. Le président de la République a rappelé que ces mesures de la loi immigration n’étaient pas « le souhait » du gouvernement. « Est-ce que c’était poussé par des oppositions, la réponse est oui. Est-ce que ça a été mis dans la balance d’un compromis qu’il fallait dans une majorité relative pour avancer ? Oui ».
Emmanuel Macron a surtout tenu à distinguer ce projet de loi du programme du Rassemblement national. « Le Rassemblement national défend le non-accès à l’école pour les enfants des étrangers en situation irrégulière. On ne le fait pas. Le RN défend des contraintes en matière de logement […] Le Front national, comme je préfère continuer de l’appeler, propose la préférence pour des emplois à des Français et des règles plus simples pour licencier des étrangers. Est-ce que c’est ce qu’on fait ? Non ».

21h56

Rachida Dati à la Culture: « Il n’y a pas de règle qui fait qu’un ministre mis en examen devrait quitter » le gouvernement

Interrogé sur l’arrivée de Rachida Dati dans le gouvernement, alors que cette dernière est mise en examen depuis 2021, Emmanuel Macron conteste tout changement de doctrine en la matière et plaide pour le « bon sens ». Il a rappelé que le départ de François Bayrou en 2017 était la décision de ce dernier.

« Je me suis appuyé sur un changement des règles simple et aussi en regardant l’évolution de notre vie politique et judiciaire. Depuis 10 ans maintenant dans notre pays y’a plus d’instruction individuelle sur les dossiers », a justifié Emmanuel Macron, ajoutant que des ministres ont ensuite été « innocentés ». « Il n’y a pas de règle qui fait qu’un ministre mis en examen devrait quitter [le gouvernement] sinon, en quelque sorte, je reconnaîtrais moins à un responsable la présomption d’innocence qu’à d’autres […] La justice va faire son travail, avec sérénité, à son rythme. »

Quant au choix politique de Rachida Dati, le chef de l’Etat a vanté son « énergie », son « talent » et sa « liberté », avant d’assurer qu’il n’avait rien négocié sur le sort de Paris avec sa nouvelle ministre de la Culture.

21h45

Pour Emmanuel Macron, le RN est « parti du transformisme » dont l’ambition est « un Frexit caché »

Alors que les sondages, pour les européennes, prédisent un RN a presque dix points d’avance sur le parti présidentiel, Emmanuel Macron contre-attaque en envoyant quelques piques au RN. Le président de la République a insisté sur les divergences l’opposant au RN sur l’Europe dénonçant « parti du transformisme » dont l’ambition est « le Frexit caché ». Emmanuel Macron a insisté sur les changements de position du RN sur la question alors que le parti défendait une sortie de l’euro en 2017, avant de défendre l’Union européenne comme un facteur de puissance permettant de « rivaliser avec la Chine et les Etats-Unis ». « On rentre dans une forme de zone de danger, que l’on voit dans tous les pays européens, car on ne se bat plus pied-à-pied sur ce qui est la réalité de nos principes. J’assume de continuer à présider au réel avec un certain sens de l’idéal », poursuit Emmanuel Macron. Le président de la République a ensuite voulu insister sur la nécessité de s’opposer frontalement au RN et « s’attaquer à ce qui fait voter pour eux », citant notamment le chômage de masse, le sentiment de dépossession ou la désindustrialisation. Enfin, Emmanuel Macron a expliqué que « lutter contre l’immigration clandestine c’est, je pense, une réponse à l’extrême droite ». Fin décembre, la majorité avait adopté le projet de loi immigration avec les voix du RN à l’Assemblée nationale.

21h30

Polémique Oudéa-Castéra : « Le choix de l’école où on met ses enfants, est un choix privé »

À demi-mot, le président de la République a réagi pour la première fois de la soirée à la polémique qui touche la ministre de l’Education nationale, Aurélie Oudéa-Castéra. La ministre avait justifié le choix d’avoir scolarisé ses trois enfants dans l’établissement privé catholique Stanislas car « des paquets d’heures » n’étaient pas assurés, selon elle, dans le public. « Je suis un enfant des deux écoles. J’ai été à l’école laïc et à l’école privée sous contrat. Et j’y ai vu des professeurs engagés à qui je dois beaucoup. Donc je pense qu’il n’y a pas de conflits entre les deux écoles à avoir. La République est forte de tous ces systèmes […] D’abord, on ne juge pas les gens sur leurs choix individuels. Le choix de l’école où on met ses enfants est un choix privé […] Ensuite, on doit tout faire pour avoir une école publique aux meilleurs standards et qui soit forte et une école privée qui soit la plus forte possible et qui respecte parfaitement les règles de la République »

21h23

Emmanuel Macron confirme une généralisation du SNU en seconde

Interrogé sur les émeutes de juin après la mort du jeune Nahel, Emmanuel Macron a évoqué des « jeunes qui étaient souvent sans école depuis le mois d’avril, fin du brevet fin du baccalauréat » mais aussi des parents dépassés ou l’influence des écrans. « 60 % de ces jeunes venaient de famille monoparentale », rappelle Emmanuel Macron qui souhaite réfléchir à l’utilisation des écrans et des réseaux parfois utilisés, selon lui, pour se « lancer des défis ».

Si la réforme des rythmes scolaires avait été entamée lors du premier quinquennat d’Emmanuel Macron, ce dernier a affirmé que les cours, au collège et au lycée, « iront jusqu’en juillet ».

Sans la continuité du « réarmement civique », le président de la République estime que « le Service national universel fait partie de la réforme » et confirme aller vers une « généralisation en seconde ».

21h14

Hausse des franchises médicales : « Je n’ai pas le sentiment qu’on fait un crime terrible. Je pense que ça responsabilise »

Interrogé sur la possibilité d’une hausse des franchises médicales, Emmanuel Macron a clairement approuvé ce choix, qui permettrait selon lui de réduire la consommation de médicaments. « Se dire qu’on va passer de 50 centimes à un euro pour une boîte de médicament, je n’ai pas le sentiment qu’on fait un crime terrible. Je pense que ça responsabilise et que c’est une bonne mesure », a-t-il indiqué. Le président de la République a toutefois assuré que rien ne changerait pour les patients en affection de longue durée, avec le maintien d’un plafond annuel à 50 euros pour l’ensemble de leurs franchises.

21h10

Emmanuel Macron reste flou sur la hausse des prix de l’électricité

Interrogé une seconde fois sur la hausse de 10 % des prix de l’électricité le 1er février prochain, Emmanuel Macron a une nouvelle fois botté en touche. Pour rappel à fiscalité inchangée, les tarifs réglementés de vente de l’électricité pour les particuliers ne devraient pas bouger en février, mais le gouvernement s’est laissé la possibilité, dans le dernier budget, d’augmenter une taxe pouvant entraîner une hausse de 10 %. « Je ne me substituerai pas au gouvernement pour faire des annonces précises. Le prix de l’électricité va rester dans la norme. Mais surtout, il restera, quelles que soient les annonces du gouvernement dans les prochains jours, le prix restera substantiellement inférieur à ce qui est payé en Allemagne en Espagne ou en Italie », a-t-il déclaré.

20h49

Les deux milliards d’euros de baisses d’impôts pour les classes moyennes auront lieu en 2025

Emmanuel Macron programme à 2025 la baisse de deux milliards d’euros qui ciblera les classes moyennes. Il précise en outre que Gabriel Attal fera prochainement des annonces pour des « mesures de court terme » sur la rémunération du travail.

20h38

Remplacement des professeurs : Emmanuel Macron veut s’attaquer aux absences de courte durée

Emmanuel Macron évoque une « refonte complète de la formation des maîtres », avant de revenir sur la question des remplacements : « On a réussi à répondre au problème des absences longues des professeurs. Là on est en train de s’attaquer aux absences de courte durée ».

20h35

« La promesse républicaine, c’est celle de l’égalité des chances »

« La première des injustices c’est, et cela reste, celle du déterminisme social et familial. Nous n’avons pas les mêmes chances. »

Alors que le président de la République a rappelé que l’éducation restait une des principales causes du quinquennat, Emmanuel Macron martèle une « forme d’en-même temps qui est une double radicalité, une double ambition ». Surtout, « aussi longtemps que [le déterminisme social et familial] existe cela vient éroder l’adhésion à la promesse républicaine ».

Le président de la République appelle à « continuer le travail », « travailler sur les vacances et le temps scolaire » estimant notamment que « les vacances longues sont un élément d’injustice ».

« Depuis le début de notre Troisième République, l’ordre va avec le progrès, l’autorité va avec l’émancipation. La réponse à cela c’est l’école, l’école, l’école », lance le président de la République reprenant la formule du général de Gaulle.

20h33

« La France sera plus forte parce que l’Europe sera plus puissante »

»Je n’ai jamais opposé ces deux notions je les défends même comme des complémentarités. Nous avons beaucoup fait ces dernières années pour une Europe de la santé, de la défense, des technologies et des grands programmes. Nous devons aller plus loin sur le sujet. »

A l’approche des élections européennes, en juin 2024, le président de la République réaffirme sa volonté de renforcer l’Union européenne notamment sur des sujets clés comme la défense ou la santé.

20h30

Réarmement démographique

Emmanuel Macron veut contrer la baisse de la natalité française en annonçant un nouveau congé de naissance qui remplacera le congé parental actuel, mieux rémunéré mais plus court, ainsi qu’un « grand plan contre l’infertilité ».

20h27

Une loi pour la croissance et le marché du travail

Comme il l’avait annoncé lors de la période Covid, Emmanuel Macron veut accélérer sur « le réarmement académique, scientifique, agricole, industriel, technologique ». « C’est un choix d’indépendance, ne plus compter sur les autres puissances pour écrire notre histoire ». « Pour ça nous mettrons fin aux normes inutiles », a-t-il ajouté. Emmanuel Macron demande à son gouvernement de travailler vers « une sens du bon sens plutôt que vers une France des tracas ». Un acte 2 d’une loi pour la croissance et l’activité économique sera porté par le gouvernement cette année.
Afin de produire plus, le chef de l’Etat entend encore travailler pour atteindre le plein l’emploi, « avec dès le printemps prochain » la présentation « d’un acte 2 de la réforme du marché du travail, lancé en 2017 ». « C’est-à-dire des règles plus sévères quand une offre d’emploi est refusée et un meilleur accompagnement de nos chômeurs », a-t-il exposé.

20h25

« Avoir une France plus forte, c’est aussi assurer l’ordre »

Emmanuel Macron annonce notamment l’accroissement du rythme des opérations « place nette », destinées à lutter contre les narcotrafiquants.

10 opérations places nettes seront conduites chaque semaine
20h23
20h22

« Nous engagerons un réarmement civique »

Le début de son intervention est consacré à l’éducation. « Chaque génération de Français doit apprendre ce que la République veut dire : une histoire, des devoirs, des droits, une langue, un imaginaire, le sens profond du respect et de l’engagement, et cela, dès l’enfance », insiste Emmanuel Macron.

Le président de la République réitère sa volonté de refonder l’éducation civique en doublant son volume horaire, et aller plus loin dans l’enseignement de la culture. Il souhaite que « le théâtre devienne un passage obligé au collège, dès la rentrée prochaine » et que l’histoire de l’art soit enseignée au collège et au lycée. Il précise que l’expérimentation sur la tenue unique, menée dans 100 établissements, sera généralisée en 2026 si les résultats sont concluants. Une cérémonie de remise des diplômes sera instituée.

S’agissant des enfants, Emmanuel Macron veut par ailleurs « reprendre le contrôle de nos écrans, qui trop souvent enferment là ils devraient libérer ».

« Sur la base de recommandations que feront des experts que j’ai réunis la semaine, nous déterminerons le bon usage des écrans pour nos enfants, dans les familles, à la maison comme en classe. Il en va de l’avenir de nos sociétés et nos démocraties », ajoute-t-il.

20h18

« Nous sommes mieux armés qu’il y a 6 ans et demi »

Le président de la République a débuté son propos liminaire en vantant son bilan notamment sur le front du chômage : « Nous avons créé 2 millions d’emplois ».

Emmanuel Macron estime que « nous avons tous les atouts pour réussir », et c’est pour cette raison qu’il « a voulu nommer un nouveau gouvernement, le plus resserré et le plus jeune de la Ve République ».

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