Invitée de la matinale de Public Sénat, la ministre déléguée chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, Aurore Bergé, annonce qu’une proposition de loi sera examinée par l’Assemblée nationale pour inclure la notion de consentement dans la définition du viol.
Coronavirus, état d’urgence sanitaire, agriculteurs mobilisés : la revue de presse des territoires
À la une de la presse régionale, la France se prépare à entrer en état d’urgence sanitaire face auCoronavirus. Les médecins de l’Oise dénoncent le manque de masques. En Nouvelle Aquitaine,les agriculteurs et le secteur agroalimentaire se mobilisent. Dans le Haut-Rhin, l’une despremières contaminées en France raconte sa guérison.
Publié le
Bonjour à tous très heureux de vous retrouver aujourd’hui pour votre revue de presse des territoires, l’essentiel de l’actualité de vos journaux régionaux. Une actualité marquée par la crise du coronavirus. On le rappelle la France a connu 89 nouveaux décès en 24h.
Et tout le pays se prépare à entrer dans l’état d’urgence sanitaire, à la Une de Paris Normandie.
Un état d’urgence qui se traduit par un projet de loi examiné aujourd’hui au Sénat, et demain à l’Assemblée nationale. Ce projet de loi permet au Premier ministre de restreindre les libertés des Français, notamment les libertés de se déplacer, et de se réunir.” Des mesures d’urgence économiques sont également prévues.
Comment les Français vivent ces premiers jours de confinement ? Paris-Normandie le raconte. Avec d’abord le portrait d’une confinée des villes. Clémence, 28 ans, confinée dans son appartement à Rouen. Elle le vit plutôt bien, elle échange avec sa famille par appel vidéo, elle fait de l’exercice grâce à des cours de sports diffusés sur les réseaux sociaux. Clémence estime qu’après cette crise, la société en sortira changé et je cite “sera un peu moins égoïste qu’avant”
Il y a les confinés des villes, et il y a aussi les confinés des champs, comme Lucien, habitant de Gouy, en milieu rural. Il peut profiter de son jardin, mais dans son village par exemple, il n’y a pas de magasin alimentaire, il doit prendre la voiture en cas de nécessité.
Lucien relativise ce confinement, il a été mobilisé pendant la Guerre d’Algérie, alors le Covid-19 ça ne l’effraie pas du tout.”
Les vrais soldats de cette guerre sanitaire, ce sont les personnels de santé. Une question continue de se poser, aujourd’hui à la Une du Courrier Picard, Où sont les masques ?
Dans l’Oise, de nombreux professionnels de santé dénoncent l’absence de masques de protection, alors qu’Emmanuel Macron a promis lundi soir que les départements les plus touchés seraient livrés en priorité. On peut lire par exemple le témoignage d’un médecin de l’Oise Xavier Lambertyn qui raconte qu’il est allé dans un magasin de bricolage pour acheter des lunettes de protection. Le patron du Medef de l’Oise rappelle à toutes les entreprises qu’elles doivent fournir les masques dont elles disposent pour aider les personnels de santé.
Notez que les masques arrivent dans certains départements, c’est dans l’Aube à Troyes, c’est à lire dans l’Est Éclair.
Dans cette guerre sanitaire, le renfort de l’armée se déploie pour soutenir les hôpitaux alsaciens, 6 patients ont été évacués à bord d’un avion militaire vers Marseille et Toulon. Et l’hôpital de campagne de Mulhouse est en cours d’installation avec 30 lits de réanimation. C’est à lire dans Les Dernières Nouvelles d’Alsace.
D’autres professionnels sont en première ligne, ce sont tous les métiers de l’agroalimentaire. Et notamment nos agriculteurs. Le journal Sud-Ouest y consacre un dossier aujourd’hui.
Il y a vrai enjeu car il y a actuellement une frénésie dans les supermarchés et il faut les réapprovisionner. Et dans Sud-Ouest, il y a un chiffre intéressant.
En Nouvelle Aquitaine, malgré le confinement, seulement 10% des agriculteurs sont absents, la plus grande partie reste mobilisée sur les exploitations. Dans la région, les salariés de l’agroalimentaire se sont organisés pour assurer la continuité alimentaire dans les grandes surfaces.
On va finir cette revue de presse par une note d’espoir, à la Une du Parisien, qui a recueilli les premiers témoignages des Français qui ont guéri du Covid-19.
Il y a par exemple Thirsa, jeune femme de 27 ans, elle habite dans le Haut-Rhin. Elle fait partie des premiers Français qui ont été contaminés. Son état de santé s’est dégradé le 14 février, le jour de la Saint Valentin. Avec une grosse fatigue, une respiration chaotique, et des courbatures qu’elle décrit comme aussi forte que des douleurs d’accouchement. Ses 2 enfants ont été touchés également, son grand-père de 85 ans aussi a attrapé le virus,
mais après un séjour à l’hôpital et au travail exceptionnel des infirmières, elle l’assure, toute sa famille va bien. Thirsa va même reprendre le travail dans son magasin alimentaire.