Le petit village de Colombey-les-Deux-Eglises (Haute-Marne), où se rend jeudi Emmanuel Macron sur la tombe du général de Gaulle, est la terre de pèlerinage du gaullisme historique, visitée chaque année par 100.000 personnes.
Située aux confins de la Champagne, de la Lorraine et de la Bourgogne, Colombey est une commune paisible peuplée d'environ 400 habitants, dont six familles d'agriculteurs.
Grâce à l'afflux de visiteurs, il compte encore des commerces, notamment de souvenirs, des hôtels, ainsi qu'un collège et une école élémentaire.
Environ 40.000 personnes visitent chaque année la Boisserie, la vaste demeure acquise par la famille de Gaulle en 1934, où le général séjourna souvent jusqu'à sa mort en 1970.
La Boisserie, la vaste demeure acquise par la famille de Gaulle en 1934, le 5 novembre 2010 à Colombey-les-Deux-Eglises
AFP/Archives
La propriété appartient toujours à la famille de Gaulle, plus précisément à l'amiral Philippe de Gaulle, 96 ans. En juin 2018, elle a obtenu le label "Tourisme et Handicap", une reconnaissante importante aux yeux de la famille puisque le général et sa femme avaient acquis cette propriété pour que leur fille Anne, trisomique, puisse bénéficier de l'air de la campagne champenoise.
Les visiteurs sont aussi nombreux à se rendre au cimetière sur la tombe de Charles, Anne et Yvonne de Gaulle. L'ex-président y a été enterré le 12 novembre 1970 comme il l'avait souhaité, "sans fleurs, ni couronnes", ni discours, mais avec des compagnons de la Libération venus des quatre coins de la planète.
La Croix de Lorraine, haute de 43,50 mètres, le 5 novembre 2010 à Colombey-les-Deux-Eglises
AFP/Archives
Les autres lieux du gaullisme sont l'immense Croix de Lorraine qui domine le village et le Mémorial Charles de Gaulle, ouvert il y a 10 ans.
Ce musée accueille "environ 60.000 touristes par an", un chiffre en légère baisse ces dernières années, selon Mathieu Geagea, qui vient de quitter son poste de directeur. Les expos ayant eu le plus de succès ont été celles consacrées aux "voitures de l'Elysée" en 2014 et aux "Premières dames" l'année suivante.
"Tous les présidents de la République, exception faite de François Mitterrand, sont venus au moins une fois à Colombey-les-deux-Eglises", rappelle M. Geagea.
Les responsables politiques se pressent notamment lors des anniversaires de l'appel du 18 juin et de la mort du général.
Dans quelques jours, les ministres de l’Intérieur et de la Justice se rendront à Marseille présenter leur plan de lutte contre le narcotrafic. L’un des enjeux sera la forme du texte choisi. Avant son départ de la Chancellerie, Éric Dupond-Moretti avait planché sur un projet de loi. Bruno Retailleau plaide, lui, pour la reprise de la proposition de loi du Sénat déposée cet été dont certaines mesures remettent en cause les droits de la défense.
L’ancienne première ministre a retiré sa candidature pour le poste de secrétaire général de Renaissance, le parti d'Emmanuel Macron, au profit d'une « candidature d'union » avec Gabriel Attal, a appris ce mardi l’AFP.
Ce mardi, Aurore Lalucq, députée européenne et co-présidente de Place Publique, était l’invitée de la matinale de Public Sénat. La présidente de la commission des affaires économiques du Parlement européen a qualifié la hausse des jours de carence dans la fonction publique d’« opération de contre-feu populiste ». Dénonçant plusieurs autres mesures du budget, elle regrette que les débats au Parlement soit « pourris » par la menace du 49.3.
Les Français sont 62 % à penser que Michel Barnier n’est pas un bon Premier ministre, selon le baromètre politique d’Odoxa-Mascaret, réalisé pour Public Sénat et la presse régionale. L’institut souligne qu’il s’agit d’un record pour un Premier ministre un mois après son installation. Emmanuel Macron reste à un niveau élevé de rejet, avec 75 % de mécontents.