Par Romain David
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Public Sénat et LCP-Assemblée nationale vous accompagnent pour une journée qui s’annonce historique, avec une émission spéciale à retrouver sur le canal 13 de la TNT et nos réseaux sociaux, après le vote de la motion de censure contre le gouvernement de Michel Barnier. Sauf retournement de situation, les voix des groupes de gauche et du Rassemblement national devraient aboutir à la censure du gouvernement ce mercredi en début de soirée, une première depuis 1962. De surcroît, c’est aussi la première fois dans l’histoire de la Cinquième République qu’un gouvernement tombe en pleine discussion budgétaire, une situation qui soulève de nombreuses interrogations.
À partir de 21 heures et jusqu’à 22 h 30, Thomas Hugues et Myriam Encaoua vous font revivre le fil de cette folle journée, décryptages à l’appui, avec deux plateaux d’invités. Dans un premier temps, constitutionnalistes, politologues et journalistes livreront leur analyse de la séquence. Ils reviendront notamment sur les marges de manœuvre que les institutions laissent désormais au Parlement, au gouvernement démissionnaire et au chef de l’Etat pour doter la France d’un budget avant l’échéance du 31 décembre.
En plateau :
En deuxième partie d’émission, place aux personnalités politiques. Quel profil pour Matignon ? Peut-on encore attendre plusieurs mois la nomination d’un nouveau Premier ministre ? La démission du chef de l’Etat est-elle envisageable ? Les équilibres à l’Assemblée nationale peuvent-ils bouger alors que plusieurs voix s’élèvent en faveur d’un plateau de stabilité qui irait des communistes aux LR, mais sans LFI et le RN ? Bref, autant de questions dont débattront nos trois parlementaires invités.
En plateau :
Au fil de la soirée, retrouvez les reportages de nos journalistes, avec des réactions des eurodéputés depuis le Parlement européen et un duplex depuis le marché de Noël de Lille, auprès des électeurs.
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Après la chute du gouvernement de Michel Barnier, le chef de l’Etat dispose d’une marge de manœuvre aussi réduite qu’au lendemain des législatives anticipées pour trouver un nouveau Premier ministre, dans la mesure où les équilibres politiques restent les mêmes à l’Assemblée nationale, observe le sondeur Stéphane Zumsteeg, invité de Public Sénat ce mercredi 4 décembre. Toutefois, l’échéance budgétaire de la fin d’année devrait pousser Emmanuel Macron à agir rapidement.
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Alors que la France vit l’une des plus graves crises politiques de la Ve République, la question d’un changement de nos institutions se pose de plus en plus. Une VIe République serait-elle le remède au malaise démocratique que traverse le pays ? Ou au contraire, la Ve République permet-elle d’assurer la stabilité institutionnelle malgré la tempête politique ?
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Lancée par le PS, l’idée d’un accord de non-censure, qui irait du PS au LR, en passant par le bloc central, fait son chemin, pour construire l’après Barnier. Gabriel Attal reprend à son compte la proposition de Boris Vallaud, tout comme l’écologiste Yannick Jadot ou le centriste Hervé Marseille. Une ébauche de nouvelle majorité ? Les LR sont en revanche beaucoup moins allants. « On soutient Michel Barnier. On n’est pas obligés de soutenir le prochain gouvernement », prévient Max Brisson, porte-parole du groupe LR du Sénat.
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