A quelques jours de l’audience qui devait avoir devant la cour de justice de le République, Noël Le Graët, par la voix de son avocat a annoncé retirer sa plainte pour diffamation contre l’ancienne ministre des Sports. Invitée dans l’émission Sport etc, Amélie Oudéa-Castéra réagit en exclusivité à cette annonce au micro d’Anne-Laure Bonnet.
Candidat à la primaire PS, Hamon dévoile de nouvelles propositions pour 2017
Par Public Sénat
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Benoît Hamon, député PS frondeur qui s'est déclaré candidat à la primaire de gauche mardi soir, a présenté mercredi sur France Inter de nouveaux points de son programme politique pour 2017.
Restructuration du parlement, légalisation du cannabis, sécurité et laïcité: le candidat a dévoilé de nouvelles propositions.
Opposé à la loi travail, le député des Yvelines a prôné un Parlement avec "moins de députés", et "un Sénat qui pourrait être fusionné avec le Conseil économique social et environnemental" dans l'objectif de "contrôler l'action de l'exécutif".
L'ancien ministre de l'Education propose notamment de légiférer sur le cannabis, sujet où "on surjoue la fermeté", et estime que "la légalisation, l'encadrement de la distribution du cannabis peut être une solution".
Dans un contexte de menace terroriste, Benoît Hamon ne veut pas entrer "dans cette campagne présidentielle en considérant que la question centrale du débat politique est la question identitaire ou sécuritaire", même s'il reconnaît que "le droit à la sûreté, c'est un droit fondamental".
Le député frondeur a plaidé pour "une laïcité sans épithète" à la suite de la polémique sur le burkini.
"Ce (l'islam) n'est pas une sous-religion que l'on traite par le biais post-colonialiste ou une religion dont on considère qu'elle est un nid permanent de terroristes par le biais sécuritaire", a estimé Benoît Hamon.
A gauche, sa candidature a reçu un accueil mitigé.
C'est un "candidat à une vraie-fausse primaire", estime Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF pour qui il y a nécessité à "construire une vraie candidature collective" plutôt qu'un "concours de candidatures qui est une caricature de la Ve République".
Proche soutien d'Arnaud Montebourg -probable candidat à la présidentielle-, le député frondeur d'Indre-et-Loire Laurent Baumel considère que "sa candidature peut présenter un intérêt" mais que la priorité est "de converger autour d'une candidature unique".
Autre soutien de l'ancien ministre du Redressement productif, François Kalfon considère le candidat comme "légitime à se présenter" mais s'inquiète de la multiplication des candidatures.
M. Hamon avait déjà détaillé mardi soir quelques-unes de ses propositions: reprise du "processus continu de réduction du temps de travail", mise en œuvre d'un "revenu universel d'existence", ou développement des "formes alternatives d'entrepreneuriat".