Calais: Bertrand veut interdire aux migrants de sortir de la “jungle” le soir

Calais: Bertrand veut interdire aux migrants de sortir de la “jungle” le soir

Le président LR des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, peu après son élection à Saint-Quentin, le 13 décembre 2015 AFP/Archives Le président LR des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, réclame une “interdiction” pour les migrants “de sortir du camp” de la “jungle” de Calais le soir, “à partir d’une heure précise”, dans un entretien au Figaro publié vendredi. “Il […]
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Le président LR des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, peu après son élection, à Saint-Quentin le 13 décembre 2015
Le président LR des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, peu après son élection à Saint-Quentin, le 13 décembre 2015
AFP/Archives

Le président LR des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, réclame une "interdiction" pour les migrants "de sortir du camp" de la "jungle" de Calais le soir, "à partir d'une heure précise", dans un entretien au Figaro publié vendredi.

"Il faut une interdiction de sortir du camp le soir, à partir d'une heure précise, une interdiction motivée par les questions de sécurité. L'état d'urgence le permet", a déclaré M. Bertand.

Dans cet entretien consacré à la situation migratoire dans le Calaisis, il a aussi réitéré sa demande de "renégocier les accords du Touquet", même si, pense-t-il, "rien ne viendra" du gouvernement en place.

"François Hollande se complaît dans l'immobilisme, mais j'attends beaucoup du prochain président. Tous les candidats à la primaire à droite m'ont indiqué qu'ils étaient d'accord avec moi sur la renégociation", a-t-il affirmé.

Par ailleurs, il a une nouvelle fois demandé l'évacuation de la zone nord de la "jungle" de Calais, afin qu'il ne reste que le centre Jules-Ferry et le CAP (Centre d'accueil provisoire) comme lieu d'hébergement des réfugiés.

Il a également appelé François Hollande à venir à Calais "se rendre compte par lui-même de la situation". "S'il ne bouge pas", dit-il, la situation à Calais "va devenir incontrôlable".

Par ailleurs, il a demandé "la sécurisation complète du port" de Calais, avec, notamment, "l'utilisation de drones pour la surveillance", affirmant que la région était prête à "assurer du financement".

Environ 4.500 réfugiés vivaient au mois de juin dans la "jungle" et des bâtiments en dur tout proches, selon la préfecture. Des associations avancent le chiffre de 9.100.

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