Politique
Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences publiques, Sylvain Waserman, président d’Ademe a défendu le budget et l’existence de son agence, faisant écho aux critiques faites par plusieurs politiques de droite.
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« Dans ce pays, quand il y a des actes antisémites, on n’est pas surpris, c’est une tragédie », réagit Florence Portelli après l’agression d’un rabbin à Orléans. « Quand j’étais enfant, j’ai été éduquée dans le souvenir atroce de ce qu’était la Shoah, par des films, des témoignages. Bientôt il n’y aura plus de survivants des camps. Il y a énormément de bêtise dans l’antisémitisme, des amalgames complètement idiots, qui posent la question de l’éducation », poursuit-elle.
La vice-présidente LR de la région Île-de-France y voit aussi une « responsabilité » de la France Insoumise : « Il y a une responsabilité, je dirais même une part de complicité de la France Insoumise, qu’on a vue récemment encore avec l’affiche concernant Cyril Hanouna. Avec des explications… plus gros que ça c’était difficile. On est passé de l’antisémitisme résiduel à l’antisémitisme involontaire. » Florence Portelli appelle ainsi à « combattre LFI », un « parti dangereux » et « pas fréquentable » qui a « permis à Mme Hassan d’être élue au Parlement européen. »
D’après Florence Portelli, la France n’est pour autant « pas redevenue antisémite. » « Ce n’est pas tant la France… On sait finalement très bien où monte l’antisémitisme. Il monte aussi dans nos banlieues parce qu’il y a un amalgame qui est fait avec la situation que vivent les Palestiniens et qui est instrumentalisé par LFI », développe l’élue LR. À cet égard, le dernier baromètre de la Commission nationale consultative pour les droits de l’Homme (CNCDH) alerte effectivement sur l’émergence d’un « nouvel antisémitisme », mais rappelle que « si une vision négative d’Israël est plus fréquente à gauche et à l’extrême gauche, elle est relativement dissociée des préjugés antijuifs classiques qui restent plus vivaces à l’extrême droite et chez les proches du RN » (voir notre article).
Au rang des solutions, Florence Portelli estime qu’Il y a « la question de la sanction pénale », mais que l’on « devrait s’attaquer beaucoup plus fortement à des députés qui prêchent la haine et qui poussent à ce séparatisme dans notre société, peut-être dans les règlements d’Assemblée. »
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