La Commission européenne devrait pouvoir entrer en fonction dès le 1er décembre après l’accord entre les trois principaux partis européens sur le collège des commissaires. Un accord qui illustre la place centrale de la droite européenne, prête à s’allier avec l’extrême droite.
Affaire Joël Guerriau : « J’exige déontologie et éthique de la part des parlementaires », indique Gérard Larcher
Par Simon Barbarit
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Après la plainte de la députée Sandrine Josso, le sénateur Joël Guerriau a été mis en examen pour « administration de substance afin de commettre un viol ou une agression sexuelle » et détention de stupéfiants. Après avoir été suspendu de son parti, Horizons, et de son groupe, Les Indépendants, Gérard Larcher lui a envoyé un courrier l’invitant également « à démissionner de ses fonctions de secrétaire au Bureau du Sénat et de vice-président de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, ainsi qu’à se mettre en retrait de toutes ses activités liées à son mandat de sénateur ».
Présent au congrès des maires de France, Gérard Larcher est revenu sur cette affaire. « Eu égard la gravité des faits et à la dignité de la fonction de parlementaire, j’ai jugé qu’il était de mon devoir de demander à ce parlementaire de démissionner de deux fonctions éminentes au Sénat […] Je lui ai demandé de se mettre en retrait », a-t-il rappelé, soulignant que « seule la justice peut démettre de son mandat un parlementaire » et le Sénat « collaborait pleinement à l’enquête ».
Auparavant Joël Guerriau avait écrit spontanément une lettre à Gérard Larcher. « Il m’a écrit une lettre que je transmettrai, dans le cadre de l’enquête à qui de droit […] J’assumerai mes responsabilités », a indiqué le président de la Haute assemblée. Pour ce qui est de la teneur de cette réponse, Gérard Larcher a donné une indication. « Je pense qu’il est entré dans une phase de réflexion personnelle qui pourrait répondre au principe que j’exige : déontologie et éthique de la part des parlementaires ».
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