Affaire Benalla : les tensions avec l’exécutif ne sont « pas une crise mais un incident » considère Christian Cambon

Affaire Benalla : les tensions avec l’exécutif ne sont « pas une crise mais un incident » considère Christian Cambon

Christian Cambon, sénateur Les Républicains du Val-de-Marne, revient dans Territoire Sénat sur les tensions entre l’exécutif et le Sénat autour de l’affaire Benalla. Il revient également sur l’acte 19 des Gilets jaunes qui avait lieu samedi.
Public Sénat

Par Marion D'Hondt

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Depuis jeudi, le Sénat et l’exécutif se renvoient la balle autour de l’affaire Benalla et la transmission à la justice des noms des proches d’Emmanuel Macron. Pour Christian Cambon, « le Sénat n’a fait que suivre le droit » et « exercer ses compétences de contrôle ». Il considère que « de [son] point de vue, il ne s’agit pas d’une crise mais d’un incident ».

Christian Cambon revient sur les possibles faux témoignages, qui sont « très graves ». Il poursuit : « Si on se met à mentir devant les commissions d’enquête du Parlement, ce n’est plus la peine qu’il y ait de commission d’enquête, ni de Parlement. » Parlant de sa situation personnelle, il ajoute : « Je peux avoir de bonnes relations avec des ministres et les titiller quand on ne dit pas la vérité, ça arrive. »

Gilets jaunes : « Hors de question d’utiliser des militaires contre des manifestants »

Christian Cambon s’exprime ensuite sur « la polémique », qui voulait que des forces Sentinelle soient utilisées pour du maintien de l’ordre samedi. Pour lui, « les forces Sentinelle sont là depuis des mois, depuis le quinquennat Hollande, pour lutter contre le terrorisme ». Il s’agit de « soldats, armés comme des soldats » et il est donc « hors de question de les utiliser contre des manifestants ».

Pour Christian Cambon, toute cette histoire relève d’ « un ministre, qui a voulu faire un peu de communication », dans la mesure où « Sentinelle protégeait déjà les lieux publics sans qu’on en parle », citant en exemple « les gares et l’aéroport d’Orly ». Il conclut : « Le maintien de l’ordre, c’est un autre armement, une autre préparation et les soldats eux-mêmes s’y refuseraient. »

Dans la même thématique

Vinci Autoroutes augmentation du prix des peages
3min

Politique

Profits des sociétés d'autoroutes : “Le sénat avait vu juste”

Les chiffres d’affaires des quatres principales sociétés d'autoroutes s'envolent et donnent raison aux prévisions de la commission d'enquête du Sénat de 2020.  Presque vingt ans après la privatisation des autoroutes françaises, les actionnaires encaissent des surprofits colossaux. Dans un contexte d'économies drastiques, des sommes pareilles font tâche. 

Le

PARIS,  Retirement protest demanding the payment of pension benefits
5min

Politique

Abattement fiscal des retraités : les sénateurs peu favorables à sa suppression

5 milliards d’euros. C’est la somme que le gouvernement espère économiser s’il venait à supprimer l'abattement fiscal sur les retraités. Il y a quelques jours, la ministre des Comptes publics a évoqué cette piste pour participer à l’effort de 40 milliards d’euros, estimé nécessaire pour réduire la dette.

Le