À Nantes, la solidarité s’organise sur le web : la revue de presse des territoires

À Nantes, la solidarité s’organise sur le web : la revue de presse des territoires

À la une de la presse régionale, ces Français qui ne respectent pas le confinement (Le Parisien, La Provence). Les travailleurs indépendants sont touchés de plein fouet par cette crise sanitaire (L’Ardennais) mais à Nantes, un réseau social organise la solidarité entre les commerçants et les habitants (Ouest-France).
Alexandre Poussart

Temps de lecture :

5 min

Publié le

Mis à jour le

Bonjour à tous,
J’espère que vous allez bien en ce 4e jour de confinement. On va voir ce qu’il y a dans vos journaux régionaux aujourd’hui, avec cette revue de presse des territoires, et sans surprise on parle beaucoup de confinement en période de coronavirus, surtout que le Sénat a adopté hier soir le projet de loi d’urgence qui déclare l’état d’urgence sanitaire.

Le Parisien - C'est ça... être confiné ?

Alors il y a une petite musique qui est en train de monter, une partie des Français ne respecteraient pas le confinement. C’est ça être confiné s’interroge le Parisien. Avec ces images en Une d’habitants de la capitale qui sortent en nombre sur les quais de Seine, au risque d’aggraver la propagation du virus. « Restez chez vous ! » C’est donc le mot d’ordre en page intérieure du Parisien. Surtout que le confinement devrait durer plus que les deux semaines prévues, certains médecins parlent d’un mois, un mois et demi.

La Provence - Sur les plages, le préfet de police décide de hausser le ton

Il n’y a pas que les Parisiens qui sont indisciplinés, certains Marseillais s’aventurent encore sur les plages pendant le confinement, comme le raconte le journal La Provence. Le préfet de police à Marseille a décidé de hausser le ton. 100 PV de 135 euros ont été prononcés en 2 jours dans la cité phocéenne. Et le préfet de police raconte les différents cas de personnes qui ont été contrôlés: il y avait un couple qui se baladait à Marseille mais qui habitait Aix-en-Provence, complètement hors zone... Un autre avait une attestation de sortie pour raisons professionnelles, le problème c’est qu’il était en recherche d’emploi. Et puis enfin cet homme dans les rues de Marseille qui baladait un gros serpent, un boa. Les policiers l’ont invité à rentrer chez lui et à remettre l’animal dans son vivarium.

L'Union - Entrepreneurs en détresse

Certains Français se baladent pendant le confinement, d’autres essayent de sauver leurs entreprises. C’est le cas des travailleurs indépendants, des artisans, qui voient leur activité frappée de plein fouet par cette crise du coronavirus. Le journal l’Ardennais s’intéresse à ces entrepreneurs qui voient leurs revenus chuter brutalement.
Avec par exemple cette diététicienne de Charleville-Mézières, Claire Colinet, qui ne peut plus faire de consultations en cabinet. Elle enregistre une perte de chiffres d’affaires de 50% et elle ne sait pas si elle pourra bénéficier du fonds de soutien aux indépendants annoncé par le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, car ce soutien de l’État est conditionné à une perte de revenus de 70% par rapport à 2019. Alors Claire Colinet pourra bénéficier des reports de charges mais elle préfère payer ses charges tout de suite, car reporter dit-elle « c’est reculer pour mieux sauter. Le problème c’est qu’une fois les charges payées, elle n’aura plus de trésorerie ».

Ouest France - Solidarité Nantes, le réseau qui cartonne

À l’ouest du pays, certains commerçants se serrent les coudes pendant la crise, comme le raconte Ouest-France. À Nantes, il y a une semaine, une restauratrice a créé un groupe Facebook, pour échanger ses matières premières qui ne pourront pas plus vendues. Et la communauté s’est développée, un système de livraison de repas à domicile a été mis en place. Une application a été créée. Et une cagnotte sur ce groupe a permis également de livrer des viennoiseries au personnel de santé. En une semaine, il y a déjà 8000 membres dans ce groupe « Facebook Solidarité Nantes ». 
 

L'Est Éclair - Les maires vont devoir faire du rab

Vous le savez, le 1er tour des élections municipales a eu lieu dimanche dernier, malgré le coronavirus, mais les conseils municipaux élus dès le premier tour ne pourront pas élire le maire ce week-end comme c’était prévu. Cela veut dire que les maires sortants vont faire du rab comme le dit le journal l’Est éclair. Les maires sortants vont rester en place au moins jusqu’au 10 mai.
Et les maires fraîchement élus dimanche vont devoir ranger leur écharpe au placard. Et dans Paris-Normandie, on peut voir que les maires normands comprennent parfaitement cette décision.
Pourtant, ils avaient quand même prévu le coup comme à Caudebec-lès-Elbeuf, la cérémonie aurait été très réduite. Même la remise de l’écharpe tricolore autour du nouveau maire avait été supprimée. Le ruban devait être simplement posé sur son siège.

Et puis notez que cette décision de reporter l’élection des maires a été prise hier en accord entre le gouvernement et le Sénat, et si vous voulez en savoir plus sur les coulisses de cette décision, lisez l’article sur le site Internet publicsenat.fr

C’est la fin de cette revue de presse des territoires. Très bonne journée et très bon premier week-end de confinement.

Dans la même thématique

À Nantes, la solidarité s’organise sur le web : la revue de presse des territoires
3min

Politique

Réforme des retraites : « On donne la main à 100 % aux partenaires sociaux », assure Aurore Bergé 

Invitée de la matinale de Public Sénat, la ministre déléguée chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, Aurore Bergé, est revenue sur l’ouverture de négociations sur la réforme des retraites. Alors que le parti socialiste menace toujours de voter la censure, le Premier ministre pourrait livrer des précisions durant sa déclaration de politique générale au Sénat.

Le

Bayrou dossier ok
9min

Politique

Discours de politique générale de François Bayrou : « Si c’est un jeu de dupes, on censurera », prévient Patrick Kanner

Malgré une avancée sur les retraites, avec un retour à la table des discussions avec les partenaires sociaux, « le compte n’y est pas » pour une bonne partie des socialistes, après le discours de politique générale de François Bayrou. Pourtant, « il y avait un accord » avec les ministres, confie le patron des sénateurs PS, Patrick Kanner. Mais le premier ministre s’est montré peu précis, voire maladroit, pour donner le change au PS.

Le