Ce matin, Anne-Charlène Bezzina, constitutionnaliste, était l’invitée de la matinale de Public Sénat. Alors qu’Emmanuel Macron a annoncé sa volonté qu’une loi spéciale soit déposée dans les prochains jours au Parlement, quelles seront les modalités de son examen devant les deux assemblées parlementaires ? Les élus pourront-ils déposer des amendements sur le texte ? Un gouvernement démissionnaire peut-il défendre un tel texte ? Explications.
Drapeau palestinien brandi à l’Assemblée : François Patriat dénonce des « outrances, des débordements et des injures inadmissibles »
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« Dans chacun des hémicycles, on est en train de sortir de l’objet pour lequel on est là. Il y a des outrances à l’Assemblée, des débordements, des cris, des injures, des insultes, des comportements qui sont inadmissibles », « c’est un spectacle désastreux », dénonce le patron des sénateurs macronistes. François Patriat ajoute que « même ici, on est en train de dévoyer les questions. Ce n’est plus les questions d’actualité, ce sont les réponses d’actualité maintenant. Cela dévoie totalement le système », dit-il, pointant l’usage du droit de réplique.
Interrogé sur un article de L’Express qui évoque un repas qui aurait eu lieu entre Emmanuel Macron et Gérard Larcher, en vue d’un possible accord entre la droite et la majorité présidentielle, François Patriat affirme qu’il ne « connait pas ce repas. Et même s’il a eu lieu, c’est bien normal que le chef de l’Etat invite le président d’une des assemblées à dîner pour discuter de la situation politique ».
Le sénateur rappelle qu’« après les législatives, le Président avait déjà tendu la main (aux LR), pour leur demander de rentrer dans une grande coalition majoritaire, pour gouverner. Ils avaient refusé à l’époque. On verra ce qu’ils feront demain. On verra après les élections ce qu’il se passera ».
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