Ce matin, Anne-Charlène Bezzina, constitutionnaliste, était l’invitée de la matinale de Public Sénat. Alors qu’Emmanuel Macron a annoncé sa volonté qu’une loi spéciale soit déposée dans les prochains jours au Parlement, quelles seront les modalités de son examen devant les deux assemblées parlementaires ? Les élus pourront-ils déposer des amendements sur le texte ? Un gouvernement démissionnaire peut-il défendre un tel texte ? Explications.
« A travers la Palestine, Monsieur Mélenchon drague l’électorat musulman », affirme Bruno Retailleau
Par Public Sénat
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Au lendemain de la polémique, à l’Assemblée nationale, où un député LFI a brandi un drapeau palestinien dans l’hémicycle, le président du groupe LR du Sénat, Bruno Retailleau, a dénoncé au micro de Public Sénat cet acte.
« Ce que je ne supporte pas, c’est la brutalisation du débat public, c’est aussi une forme d’instrumentalisation de la violence », « j’ai entendu des invectives », souligne le sénateur LR de Vendée. « Et depuis très longtemps, je dénonce l’attitude communautariste de LFI. Evidemment, à travers la Palestine, c’est Monsieur Mélenchon qui drague l’électorat musulman. Et à travers l’antisionisme, c’est le masque de l’antisémitisme », dénonce Bruno Retailleau, qui pointe encore « l’instrumentalisation de la cause palestinienne, qui est une juste cause, et finalement une forme d’islamisation. […] Le Hamas a islamisé la cause palestinienne ».
Alors que l’Espagne, l’Irlande et la Norvège viennent de reconnaître l’Etat palestinien, il n’écarte pas le principe, mais pas maintenant. « Nous sommes pour la reconnaissance des deux Etats, c’est une ligne gaullienne », ajoute Bruno Retailleau, « mais reconnaître aujourd’hui l’Etat palestinien, ce serait reconnaître une victoire éblouissante au Hamas. Cela voudrait dire, assassinez, et vous obtiendrez gain de cause ».
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