Valls “convaincu” qu'”il faudra une intervention en Syrie”

Valls “convaincu” qu'”il faudra une intervention en Syrie”

L'ancien Premier ministre Manuel Valls s'est déclaré lundi "convaincu" qu'"il faudra une intervention en Syrie", en particulier...
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L'ancien Premier ministre Manuel Valls s'est déclaré lundi "convaincu" qu'"il faudra une intervention en Syrie", en particulier si une attaque chimique "est avérée".

"Des crimes comme ceux qui sont commis ne peuvent pas rester impunis, s’il y a par ailleurs une attaque chimique qui est avérée, ça semble le cas, et si des lignes rouges ont été rappelées par le président de la République (…) il faut, il faudra, dans une concertation avec les États-Unis et les Européens, je suis convaincu, une intervention", a déclaré M. Valls sur RTL.

"Au-delà du drame, il y a un rapport de force, notamment avec l’Iran qui de mon point de vue -ça fait partie sans doute des discussions qui ont lieu entre le prince héritier (d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, ndlr) et le président de la République- représente un élément de déstabilisation et de danger pour l’Irak, pour la Syrie, pour le Liban, un danger pour Israël et donc pour nous", a-t-il poursuivi. "Il faut une intervention, moi j’en suis convaincu, parce qu'on ne peut pas laisser ces crimes se perpétuer".

M. Valls a par ailleurs répondu par l'affirmative à la question de savoir si Emmanuel Macron devait parler du salafisme avec le prince héritier. "Il faut discuter avec l’Arabie saoudite, évidemment (…) mais il faut tenir un langage particulièrement clair sur le financement du salafisme et sur l’influence du wahhabisme depuis des années dans l’islam", a-t-il estimé, soulignant que "c'est l'intérêt des Saoudiens qui eux-mêmes sont victimes du terrorisme (…) de faire cause commune avec nous contre le terrorisme et de participer à une réforme profonde de l’islam".

Le puissant prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, a dîné avec Emmanuel Macron au musée du Louvre dimanche soir après son arrivée très discrète en France pour trois jours de visite pour donner un nouveau souffle à des relations compliquées.

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