Une plaque au nom de Jacques Barrot dévoilée dans l’hémicycle de l’Assemblée

Une plaque au nom de Jacques Barrot dévoilée dans l’hémicycle de l’Assemblée

Le président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone a dévoilé mercredi dans l'hémicycle une plaque en mémoire de l'ancien...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Le président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone a dévoilé mercredi dans l'hémicycle une plaque en mémoire de l'ancien député centriste de Haute-Loire et ancien ministre Jacques Barrot, figure de la démocratie chrétienne.

Outre la famille, la cérémonie s'est déroulée sous le regard des anciens Premiers ministres Lionel Jospin (successeur de Jacques Barrot au Conseil constitutionnel) et Jean-Pierre Raffarin, de l'ancien président du Conseil constitutionnel et de l'Assemblée Jean-Louis Debré, du président du MoDem François Bayrou.

Etait également présent le vice-président du parti Les Républicains (ex-UMP) Laurent Wauquiez. Jacques Barrot fut son premier mentor. Mais le chrétien-démocrate avait déploré par la suite l'évolution de son successeur dans sa circonscription de Haute-Loire, dont son "populisme", et avait coupé les ponts.

M. Bartolone a salué la mémoire de M. Barrot, décédé en décembre 2014, le dépeignant dans son discours comme "un grand homme, grand homme d'Etat, grand homme d'Europe, et par-dessus tout, un grand député", qui faisait vivre la démocratie "au-delà" du Palais-Bourbon.

Le président de l'Assemblée a également rappelé les convictions du centriste, "passionnément modéré, mais certes pas modérément engagé", qui a siégé dans l'Hémicycle pendant 37 ans comme député et notamment voté pour l'abolition de la peine de mort en 1981.

Spécialiste des questions sociales, Jacques Barrot a eu une longue carrière de député de la Haute-Loire (1967-1974, 1981-1995 et 1997-2004) avec des interruptions pour cause de responsabilités gouvernementales, et a présidé le Conseil général de la Haute-Loire de 1976 à 2004.

Ce centriste de l'UDF avait intégré en 2002 le comité d'orientation de la campagne de Jacques Chirac pour l'élection présidentielle, puis le comité exécutif de l'UMP.

Au terme de ses 10 mandats successifs à l'Assemblée, il était devenu vice-président de la Commission européenne, puis membre du Conseil constitutionnel, jusqu'à sa mort brutale, en décembre 2014 à l'âge de 77 ans, dans le métro parisien.

La plaque en cuivre qui porte son nom, fixée au siège où il était assis, s'ajoute dans l'hémicyle à celles de François Mitterrand et Georges Pompidou, Léon Blum et Pierre Mendès-France, Michel Debré et Jacques Chaban-Delmas.

Le souvenir d'une quarantaine de députés morts pour la France lors des deux guerres mondiales est aussi évoqué de cette manière à l'Assemblée, comme celui de trois des 33 premières femmes élues députées en 1945, la communiste Marie-Claude Vaillant-Couturier, la socialiste Rachel Lempereur et la MRP Marie-Madeleine Dienesch.

Dans la même thématique

Ticket-restaurant
8min

Politique

Budget : ces mesures d’aides qui passent à la trappe avec le vote de la censure

Le vote de la motion de censure n’a pas seulement fait tomber le gouvernement Barnier. Il empêche l’adoption de nombreux dispositifs, notamment toutes les mesures d’aides. Les agriculteurs et la Nouvelle Calédonie en font les frais, comme l’indexation de l’impôt sur le revenu. Il faudra attendre un nouveau budget, en début d’année, pour y remédier.

Le

Beaucaire: Jordan Bardella inaugurates Julien Sanchez s office
6min

Politique

« Il resserre les boulons » : le Parlement européen refuse de payer comme assistant parlementaire le directeur de cabinet de Jordan Bardella

Dans le contexte du procès des assistants parlementaires du FN, Jordan Bardella se voit refuser la reconduction de François Paradol, son directeur de cabinet, comme assistant parlementaire local. « Le Parlement européen est devenu plus regardant sur les activités du RN », indique Olivier Costa, spécialiste de l’Union européenne.

Le

Une plaque au nom de Jacques Barrot dévoilée dans l’hémicycle de l’Assemblée
3min

Politique

« Nous n’aspirons pas à figurer dans un gouvernement dont le Premier ministre serait de gauche », assure Mathieu Darnaud

Invité de la matinale de Public Sénat, Mathieu Darnaud, président du groupe Les Républicains au Sénat, a répété ce jeudi que son parti ne participerait pas à « un gouvernement dont le Premier ministre serait de gauche et porterait le programme du Nouveau Front populaire ». Le responsable pointe « l’irresponsabilité » des forces politiques qui ont voté la censure.

Le

Une plaque au nom de Jacques Barrot dévoilée dans l’hémicycle de l’Assemblée
3min

Politique

Revalorisation du barème de l’impôt : « On peut imaginer plusieurs scenarii », selon Claude Raynal

Après avoir été présenté en conseil des ministres ce mercredi 11 décembre, le projet de loi spéciale sera examiné à l’Assemblée nationale à partir du 16 décembre et au Sénat en milieu de semaine prochaine. Cet après-midi, les ministres démissionnaires de l’Economie et du budget ont été entendus à ce sujet par les sénateurs. « La Constitution prévoit des formules pour enjamber la fin d’année », s’est réjoui le président de la commission des Finances du Palais du Luxembourg à la sortie de l’audition.

Le