La Haute assemblée a adopté une proposition de loi socialiste visant à renforcer l’indépendance ces médias. Mais la droite sénatoriale a supprimé les principales mesures, dont la création d’un droit d’agrément sur la nomination du directeur de la rédaction. La ministre de la Culture, Rachida Dati, a annoncé l’arrivée d’un « projet de loi issu des conclusions des états généraux de l’information ».
Une courte majorité de Français approuve le bilan global de Macron
Par Public Sénat
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Un peu plus de la moitié des Français approuvent le bilan global du président de la République depuis huit mois, selon un sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour franceinfo et Le Figaro publié jeudi.
7% des sondés se disent très satisfaits, 45% plutôt satisfaits, 34% plutôt mécontents et 14% très mécontents de l'action d'Emmanuel Macron.
Le président est plébiscité par les sympathisants de la République en marche (96%), et largement soutenu par ceux de droite (63%). Les sympathisants du FN ne sont en revanche que 25% à approuver son action, ceux de gauche 41%.
Dans le détail, les Français sont majoritairement satisfaits de l'action du président à propos de l'Europe et l'international (61%), l'éducation (57%), la sécurité (55%).
Ils sont en revanche 56% à être mécontents de son action s'agissant des questions économiques et sociales, au centre de leurs préoccupations.
Les sondés reconnaissent au président d'être dynamique (78%), de savoir où il va (63%), d'incarner le renouveau (63%), d'être compétent (59%) et sympathique (58%).
Ils lui trouvent aussi des défauts, le jugeant "pas humble" (72%), "pas proche des gens" (62%). Pour deux tiers d'entre eux (67%), l'étiquette de "président des riches" correspond assez bien à M. Macron.
Alors que le président de la République fête jeudi ses 40 ans, 74% des Français estiment que "son âge est plutôt un atout pour occuper la fonction présidentielle car il incarne le renouvellement de la classe politique".
Enquête réalisée auprès d'un échantillon de 999 personnes représentatif de la population française, interrogées sur internet les 19 et 20 décembre.