Emmanuel Macron a salué "avec le plus grand respect la mémoire de ces militaires de l'armée de terre, six officiers, six sous-officiers, et un caporal-chef, tombés en opération et morts pour la France dans le dur combat contre le terrorisme au Sahel", a indiqué la présidence dans un communiqué.
L'accident est survenu lundi soir dans le cadre d'une opération de Barkhane, qui mobilise 4.500 militaires au Sahel. Il provoque l'un des plus lourds bilans humains essuyé par l'armée française depuis l'attentat du Drakkar, à Beyrouth en 1983.
Un hélicoptère de combat Tigre est entré en collision avec un hélicoptère de manoeuvre et d'assaut Cougar, selon des sources de la défense.
Emmanuel Macron "s'incline devant la douleur de leurs familles et de leurs proches et leur adresse ses plus sincères condoléances, en les assurant de l'indéfectible solidarité de la Nation", précise l'Elysée.
Le président "exprime son soutien le plus total à leurs camarades de l'armée de terre et des armées françaises. Il tient à saluer le courage des militaires français engagés au Sahel et leur détermination à poursuivre leur mission. Il les assure de son entière confiance", conclut le texte.
Cet accident porte à 38 le nombre de militaires français tués au Mali depuis le début de l'intervention française dans ce pays du Sahel en 2013, avec l'opération Serval.
Le dernier mort était le brigadier Ronan Pointeau, 24 ans, tué début novembre dans l'explosion d'un engin explosif.
Le dernier accident mortel d'hélicoptères dans l'armée remonte à février 2018, lorsque deux hélicoptères d'une école de l'armée de Terre s'étaient écrasés dans le Var, à une cinquantaine de kilomètres de Saint-Tropez, après une collision en vol, faisant cinq morts.