Transports: Vidalies a confié « les clés du camion » à Elisabeth Borne

Transports: Vidalies a confié « les clés du camion » à Elisabeth Borne

Alain Vidalies a confié jeudi "les clés du camion, de l'avion, du train, du bus, du vélo" à Elisabeth Borne, nouvelle ministre...
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Alain Vidalies a confié jeudi "les clés du camion, de l'avion, du train, du bus, du vélo" à Elisabeth Borne, nouvelle ministre déléguée aux Transports.

Le secrétaire d'Etat aux Transports a salué, lors de la cérémonie de passation de pouvoirs, l'arrivée de la patronne de la RATP aux commandes du ministère, soulignant qu'elle remplissait "toutes les cases".

Mme Borne a exprimé son "bonheur" de retrouver un ministère et des équipes qu'elle "connaît bien", se réjouissant "d'inscrire (mon) action auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire" Nicolas Hulot.

"J'ai dédié ma carrière aux sujets de la transition écologique et du transport et j'aurai à coeur d'incarner les grands enjeux de ce ministère dans la lignée de l'accord de Paris", a-t-elle ajouté.

M. Vidalies a cité parmi les questions sensibles de son ministère celle du "dumping social", une "question majeure notamment pour le transport routier de marchandises" dans le cadre de la renégociation de la directive européenne sur les travailleurs détachés.

Dans le secteur de l'aéronautique, il a pointé la "concurrence des compagnies du Golfe" mais aussi "l'émergence de modèles singuliers" de compagnies assurant des vols long-courrier low-cost, citant Norwegian.

Le secrétaire d'Etat a par ailleurs noté le titre "légitime" de ministre des Transports de Mme Borne. "Si vous y voyez une pointe d'amertume vous avez raison", a-t-il convenu.

Saluant l'expérience de la nouvelle ministre dans le domaine des transports, celui qui fut ministre délégué aux relations avec le Parlement de 2012 à 2014 lui a proposé son numéro de portable "si besoin" sur des questions de procédures législatives.

Il a enfin mis en garde les "chercheurs de champignons" de son retour dans son village des Landes, "une mauvaise nouvelle" pour eux avec l'arrivée d'"un concurrent terrible".

"Des responsables de grandes entreprises ont eu l'idée de m'offrir un drone. Je vais devoir faire une notification aux habitants pour leur expliquer que c'est un drone et qu'il ne faut pas tirer dessus", a-t-il encore plaisanté.

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