Malgré une avancée sur les retraites, avec un retour à la table des discussions avec les partenaires sociaux, « le compte n’y est pas » pour une bonne partie des socialistes, après le discours de politique générale de François Bayrou. Pourtant, « il y avait un accord » avec les ministres, confie le patron des sénateurs PS, Patrick Kanner. Mais le premier ministre s’est montré peu précis, voire maladroit, pour donner le change au PS.
Traité d’Aix-la-Chapelle : les mensonges sont « littéralement scandaleux » déplore Jean Bizet
Par Marion D'Hondt
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Jean Bizet considère les mensonges et les caricatures, qui ont circulés autour du traité d’Aix-la-Chapelle, comme « scandaleux ». Pour lui, la réunion franco-allemande est « extraordinaire » et « historique » pour relancer le couple franco-allemand. Il rappelle « l’importance d’une cohésion » entre les deux premières puissances d’Europe, spécialement en matière de défense.
Jean Bizet considère que « l’Europe est menacée » et qu’« elle avance doucement avec sérieux ». Il prend comme exemple le budget italien, « qui rentre dans les clous » et les pays d’Europe de l’Est, « où l’état de droit s’impose. » C’est à l’occasion du Brexit, dit-il, que « le monde anglo-saxon s’aperçoit que le dossier irlandais est insoluble. » Pour lui, la sortie du Royaume-Uni de l’Union sera l’occasion d’un choix : « Respecter le choix des ressortissants […] ou déclencher un nouveau référendum. »
Interrogé sur François-Xavier Bellamy, pressenti pour être tête de liste Les Républicains aux élections européennes, Jean Bizet déclare « ne pas le connaître. » Pour lui, l’important n’est pas tant la tête de liste que l’ensemble de la liste. Il considère qu’il faut « envoyer à l’Europe des hommes et femmes compétents, pas des recalés du suffrage universel. » Il prend l’exemple allemand qui, selon lui, « sait envoyer des gens qui défendent les intérêts de l’Europe. »