La porte-parole du gouvernement Maud Bregeon a assuré ce mercredi à la sortie du Conseil des ministres qu’Emmanuel Macron a acté qu’il n’y avait pour le moment pas « de socle plus large que celui qui est en place aujourd’hui » pour gouverner. Mais, après les consultations des responsables de partis mardi, « le président continue à écouter et à tendre la main ».
Syrie: Pour Ayrault, un “signal” aux Russes et aux Iraniens
Par Public Sénat
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Les frappes américaines en Syrie sont un "signal" qui doit conduire Russes et Iraniens à comprendre qu'ils ne peuvent plus soutenir le régime de Bachar al-Assad, a déclaré vendredi le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, interrogé à la radio.
"Là, il y a un signal qui est donné, il faut maintenant que les Russes et les Iraniens comprennent que soutenir comme ils le font à bout de bras jusqu'à l'ignominie le régime de Bachar al Assad, ça ne tient pas, ça n'a pas de sens", a déclaré le ministre sur France Info.
Selon M. Ayrault, les frappes constituent un "début de clarification" de la position américaine alors que "ces derniers jours, on a entendu tout et son contraire".
"Là, il y a un acte qui est une sorte de condamnation" du régime de Bachar al-Assad alors que "l'impression que nous avions ces derniers jours, c'est que les Américains avaient une priorité, c'est la lutte contre Daech (...) mais en oubliant la nécessaire transition politique en Syrie", a expliqué le ministre. L'acronyme arabe Daech désigne le groupe jihadiste État Islamique (EI).
Il faut revenir à une discussion sur les bases de cette transition, a soutenu M. Ayrault, souhaitant que la négociation de Genève ne soit "pas une négociation de façade mais une négociation profonde, sincère et efficace".
De difficiles négociations de paix ont lieu sous l'égide de l'ONU à Genève mais représentants du gouvernement syrien et de l'opposition sont incapables de trouver une solution à un conflit entré dans sa septième année.