Sondage : Hollande, principal responsable des difficultés actuelles du PS, pour 4 Français sur 10

Sondage : Hollande, principal responsable des difficultés actuelles du PS, pour 4 Français sur 10

Le nom du chef de l’État est invoqué en première position, selon un sondage Opinion Way pour Public Sénat, Les Échos et Radio Classique. Les Français se montrent par ailleurs partagés sur le positionnement que devrait adopter le PS vis-à-vis du gouvernement.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Alors que les candidatures pour la direction du Parti socialiste se multiplient, notre sondage hebdomadaire pour l’Épreuve de Vérité s’est penché sur les origines de la crise du PS. Selon cette enquête Opinion Way réalisée pour Public Sénat, Les Échos et Radio Classique, 39% des personnes interrogées estiment que François Hollande (et la politique qu’il a menée durant son quinquennat) est le principal responsable des difficultés actuelles du PS.

Ils sont légèrement moins nombreux (37%) à penser que ce sont les dirigeants actuels du parti, « qui n’ont pas de projet alternatif à la politique du gouvernement », qui sont en cause. 21% des Français pointent plutôt l’action des frondeurs, qui n’ont pas soutenu François Hollande et ses ministres. 3% ne se prononcent pas.

Les sympathisants de gauche imputent surtout la crise aux dirigeants actuels

Chez les sympathisants de gauche, en revanche, le rôle de François Hollande est cité en dernière position (28%). Pour eux, les principaux responsables sont les dirigeants actuels du parti (39%), suivis des frondeurs du quinquennat précédent (30%).

Sur le positionnement politique que devrait adopter le PS, les Français se montrent partagés. 48% estiment qu’il devrait soutenir la politique menée par Emmanuel Macron, quand 47% sont d’avis qu’il devrait s’y opposer (5% ne se prononcent pas).

Les sympathisants de gauche sont, eux, 67% à attendre du PS une politique d’opposition, contre 30% pour une politique de soutien (3% ne se prononcent pas).

Le sondage a été réalisé les 10 et 11 janvier 2018, par questionnaire auto administré en ligne, auprès d’un échantillon de 1024 personnes représentatif de la population français âgée de 18 ans et plus. L’échantillon a été constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de résidence. Pour un échantillon de 1.000 personnes, la marge d’erreur est comprise entre 1,5 et 3 points.

Dans la même thématique

Sondage : Hollande, principal responsable des difficultés actuelles du PS, pour 4 Français sur 10
7min

Politique

Indépendance des médias : le Sénat adopte un texte vidé de sa substance, après de vifs échanges sur les médias du groupe Bolloré

La Haute assemblée a adopté une proposition de loi socialiste visant à renforcer l’indépendance ces médias. Mais la droite sénatoriale a supprimé les principales mesures, dont la création d’un droit d’agrément sur la nomination du directeur de la rédaction. La ministre de la Culture, Rachida Dati, a annoncé l’arrivée d’un « projet de loi issu des conclusions des états généraux de l’information ».

Le

Sondage : Hollande, principal responsable des difficultés actuelles du PS, pour 4 Français sur 10
4min

Politique

Impôt sur les hauts revenus : « Ce qui devait être une taxation temporaire va être prolongé dans la durée », se félicite Boris Vallaud  

Invité de la matinale de Public Sénat, le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, Boris Vallaud a livré sa vision de la situation budgétaire de la France. Le député des Landes se félicite de l’extension de l’impôt sur les hauts revenus et souhaite que les parlementaires aillent plus loin encore.

Le

NEW CALEDONIA : Saint-Louis, stronghold of the independence struggle in the Noumea area.
3min

Politique

Nouvelle-Calédonie : les sénateurs adoptent en commission un texte sur le report des élections provinciales

Les sénateurs ont adopté une proposition de loi socialiste, soutenue par le gouvernement, qui vise à reporter l’organisation des élections en Nouvelle-Calédonie, « au plus tard le 30 novembre 2025 », précise le rapporteur LR, Philippe Bas. L’objectif est de laisser du temps afin « de trouver les voies d’un accord » entre les partis politiques calédoniens et le gouvernement. C’est la question du dégel du corps électoral qui avait entraîné des émeutes, plongeant l’île dans la crise.

Le