SNCF : le PS « appelle à manifester avec les syndicats le 22 mars », annonce Carvounas

SNCF : le PS « appelle à manifester avec les syndicats le 22 mars », annonce Carvounas

Candidat à la tête du Parti socialiste, le député du Val-de-Marne assure que lui et ses concurrents se mobiliseront contre la réforme ferroviaire et contre la « brutalité » du gouvernement qui, selon lui, écrase le Parlement.
Public Sénat

Par Héléna Berkaoui

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Alors que le projet de loi d'habilitation des ordonnances réformant la SNCF est présenté en conseil des ministres ce mercredi, Luc Carvounas annonce que le PS « appelle à manifester avec les syndicats le 22 mars ». Candidat à la tête du Parti socialiste et député du Val-de-Marne, Luc Carvounas dénonce par là même la « brutalité » d'un quinquennat « où par ordonnances un président décide seul dans son bureau ».

« On n’a pas élu Emmanuel Macron avec 66 % au 2nd tour pour détricoter le modèle social et le service public français, on l’a élu pour faire barrage au Front national », rappelle Luc Carvounas. Selon lui, la France est parcourue par un véritable « ras-le-bol dans la question du déclassement » et la réforme ferroviaire pourrait bien être un tournant dans la présidence d’Emmanuel Macron.   

« La dette publique va être portée par les usagers au travers d’une privatisation »

SNCF : « La dette publique va être portée par les usagers au travers d’une privatisation », assure Carvounas
02:03

« Le statut des cheminots ne peut pas être la variable d’ajustement de la dette publique » de la SNCF, s’agace Luc Carvounas. Critiquant chaque aspect de cette réforme, il prévient : « La dette publique va être portée par les usagers au travers d’une privatisation ». Cette dette représente quelque 47 milliards d’euros. La méthode est aussi dans le viseur du député. Selon lui, le Président se targue d’appliquer à la lettre les propositions qui figuraient dans son programme alors même qu'il « n’a jamais parlé de la SNCF » pendant la campagne électorale.

L’abandon de la suppression des petites lignes annoncé par le Premier ministre n’est rien d’autre qu’une Fake news, pour le député. « Il renvoie le sujet aux régions (…) sans aucune compensation financière », s’agace-t-il. Toujours sur la méthode, Luc Carvounas affirme qu’on « a un président de la République qui fait des ordonnances pour le Code du travail, des ordonnances pour la SNCF, en écrasant le Parlement et du dialogue institutionnel juste pour faire toujours le bon élève dans le couple franco-allemand ».  

Dans la même thématique

SNCF : le PS « appelle à manifester avec les syndicats le 22 mars », annonce Carvounas
3min

Politique

Emmanuel Grégoire candidat à la mairie de Paris : "Je ne pourrai pas soutenir quelqu'un qui a passé son temps à me tirer le tapis sous le pied », déclare Anne Hidalgo

Invitée de la matinale de Public Sénat, la maire de Paris Anne Hidalgo s’est exprimée sur la fin de son mandat, et les élections municipales à venir. Si l’édile soutient le sénateur socialiste Rémi Féraud pour la succéder, elle attaque son premier adjoint Emmanuel Grégoire, également candidat, qui n’a pas « rempli son rôle de protéger le maire ».

Le

SNCF : le PS « appelle à manifester avec les syndicats le 22 mars », annonce Carvounas
2min

Politique

Assouplissement du ZAN : Agnès Pannier-Runacher dénonce « la manière dont certains populistes se saisissent de ce sujet »

La majorité sénatoriale propose d’assouplir les objectifs de zéro artificialisation nette (ZAN) des sols, dans un texte examiné à partir de ce 12 mars. Si la ministre de la Transition écologique accepte de donner « un peu de souplesse » aux élus locaux dans l’application de la loi, elle s’oppose à tout abandon des objectifs chiffrés.

Le

SNCF : le PS « appelle à manifester avec les syndicats le 22 mars », annonce Carvounas
3min

Politique

Ukraine : « Avez-vous vraiment plus peur de taxer les riches que de laisser Poutine gagner ? », demande Mélanie Vogel

Lors de son allocution, Emmanuel Macron a promis que la hausse des dépenses militaires se ferait sans augmentation d’impôts. « On ne peut pas demander aux Français de payer des chars avec leurs services publics et leurs retraites », dénonce la sénatrice écologiste Mélanie Vogel, qui demande une contribution des plus riches à l’effort de guerre.

Le