Le Parlement a définitivement adopté la loi de programmation militaire ce jeudi, lors d’un ultime vote au Sénat.
Parmi les mesures adoptées à l’initiative du Sénat, on trouve le fait que le service national universel a été complètement sorti de cette loi de programmation militaire. Hélène Conway-Mouret, sénatrice (PS) représentant les Français établis hors de France, vice-présidente de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, s’en félicite : « Il n’a pas été budgété, il est parti d’un concept de campagne. Le président Macron (…) avait plutôt envie de réintroduire un service militaire, puisqu’il devait initialement être encadré par des militaires et la gendarmerie. Et puis aujourd’hui, on parle d’un service civique qui relèvera plus de l’éducation nationale ».
« Mais il reste quand même beaucoup de flou » concernant ce service national universel, s’inquiète la sénatrice PS : « On fait les choses à l’envers, trop rapidement, de façon précipitée alors que cela va quand même impliquer 800 000 jeunes par an. C’est un projet phénoménal. Je pense qu’il mérite mieux que cette précipitation. »