« Aujourd’hui, j’ai pris la décision de faire valoir la discipline ». Invité de la matinale de Public Sénat, ce vendredi, Yannick Jadot est revenu sur l’éviction de son équipe de campagne de Sandrine Rousseau.
Le candidat écologiste à la présidentielle assume cette décision. Elle fait suite à des propos de l’ex-candidate malheureuse de la primaire écologiste, rapportés dans Le Parisien. « Ils se plantent sur tout ! », a-t-elle lancé. Ou encore : « Zemmour ou Macron imposent un récit. Nous, on vend des chaudières ! » Selon Libération, il s’agit en réalité de propos tenus devant sept journalistes, lors d’un déjeuner, qui devaient rester « off the record », c’est-à-dire ne pas être publiés ou utilisés au nom de Sandrine Rousseau. Le off a donc été « grillé » par Le Parisien.
« Je prends acte d’une énième prise de position qui n’est pas celle de la campagne », réagit le candidat sur le plateau de « Bonjour chez vous ! ». « Aujourd’hui, elle ne pourra plus représenter la campagne des écologistes, elle ne pourra plus parler au nom des écologistes dans cette campagne. C’est une forme de clarification, après des semaines et des semaines de parasitages », dénonce Yannick Jadot. « Il y a évidemment la question des législatives, on entend aussi qu’elle veut conquérir le parti. Tout ça n’est pas compatible avec la loyauté, la ligne politique de la campagne », ajoute le candidat, qui « en tire » les conséquences. « Jamais les écologistes n’ont été aussi préparés, ont travaillé à la crédibilité de leurs solutions. On ne peut pas avoir une campagne parasitée par des avis différents, divergents », insiste Yannick Jadot.